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mardi 26 mars 2019

MISCELLANEES # 15

Coucou à tous,

Nous espérons que vous allez bien et que vous savourez l'approche des beaux jours.

De notre côté, tout va bien même si nous sommes bien occupés avec l'apprentissage du quichua, ce qui explique notre absence sur le blog ces temps-ci. Pas facile de tout faire.

Pour ne pas vous abandonner plus longtemps, voici un récapitulatif en images de nos dernières semaines.



dans le territoire

à San Juan



 avec Don José-Luis


 Pucalpa, à presque 3000 mètres d'altitude







Des tomates d'arbre, aussi appelées tomatilles (ici, on les mange surtout en jus ou en sauce piquante, appelée "aji")


Par mégarde, j'ai effacé la bonne photo, 
celle où Ludo était en entier 


près de chez nous à Iruguincho





Traditionnel cochon grillé préparé le vendredi et mangé le samedi
(chacun se fait le sien devant sa porte)




début de la campagne samedi matin





 où que l'on soit, la vue est toujours magnifique

Nous avons même eu droit à un lama :-) Y en a qui ont des chiens, d'autres des lamas. On préfère les lamas, il va sans dire.



Comme il faisait très très chaud samedi et qu'on avait déjà pas mal marché, quand on a entendu le marchand de glaces ambulant, on n'a pas résisté. Et c'était rigolo, les enfants sortaient des maisons pour être sûrs de ne pas rater leur glace !




dimanche après-midi avec les amis
De gauche à droite, Dominique, Anita Belen, Gabriela, Anita, Aaron et Jasmine et Marianela. Il manque sur la photo nos autres voisins, Kurt et Cara,  que nous avions aussi invités et le frère de Kurt et sa femme qui sont là en vacances pour quelques jours.  

J'avais fait un tiramisu et un cheesecake et Jasmine a apporté cette  très jolie et appétissante "corbeille" de fruits. Trop trop bon !

Comme Aaron et Jasmine vont à l'assemblée internationale à Berlin en juin, je lui prête ma tenue traditionnelle Quichua d'Otavalo



Comme vous le constatez, tout un art ! 


On s'en est pas si mal sorti



balade du dimanche autour de la maison


les volcans Cayambe enneigé et Imbabura ci-dessus

et le Cotacachi ci-dessous






et notre maison blanche au fond, qui semble toute petite !
et on ne parle même pas de la taille de la voiture, minuscule...

Au fond, la maison à toit rouge, à droite sur la photo, c'est la maison de Kurt et Cara.


et notre panoramique quotidien
ici, à 6 heures du matin, au lever du soleil


























Après notre prochain cours de Quichua à Otavalo, nous prenons la route directement pour Mindo (forêt de nuages en descendant vers la côte pacifique), où nous allons passer 3 jours "off", histoire de se forcer à ne rien faire et se reposer. Ce sera certainement l'occasion de quelques photos à partager avec vous.


A bientôt !

lundi 11 mars 2019

AMAZONIE #5 : FIN DU VOYAGE

Bonjour tout le monde, 

Et voici notre dernier article sur notre voyage en Amazonie, en janvier dernier. 

Retrouvez le début de nos aventures ici, ici, et encore .

Avant de repartir : réunion de "débriefing" : chacun exprime son ressenti sur le périple, ses expériences, etc. C'est souvent aussi le moment de verser une petite (ou grosse) larme d'émotion.

Nos capitaines, Jonny et Paulina

Pour la "petite" histoire, il y a un peu plus de 4 ans, Jonny et Paulina s'apprêtaient à partir servir en Bolivie. Mais, lors d'une visite, le surveillant suggère à Paulina (il lui a dit "je parle toujours à la femme parce qu'au final, c'est elle qui décide. Si elle ne veut/peut pas faire plus dans le service, ça sert à rien d'en parler au mari ;-) de prêcher sur le fleuve. Juste 2 ans, il a dit. Après, vous faites ce que vous voulez, vous allez en Bolivie. Juste 2 ans. 

Ils ont donc décidé de donner une chance au fleuve. Ils ont acheté un bateau avec le budget prévu pour la Bolivie. Puis, plus tard, un moteur (pas de sous pour acheter les deux en même temps :-) Et ça fait 4 ans qu'ils parcourent le Napo, au minimum une fois par mois, jusqu'au Pérou. Une fois par mois pendant 4 ans, c'est pas de la persévérance, ça ??


Raul, ci-dessus, avait préparé un message dans les langues parlées sur le bateau : espagnol bien sûr, anglais, français, grec et quechua de Tena. Il a ajouté un court message en équatorien de la  Côte car Cindi et Fernando son mari, ainsi que Josué, viennent de Montecristi et ont un accent bien prononcé qui a amusé tout le monde  toute la semaine. Donc Raùl leur a aussi parlé dans "leur" langue. 

Cindi, Fernando et Josué servent en langue des signes, on a demandé à Raul de faire un message aussi dans cette langue. Et il s'en est bien sorti :-)

Après ça, on charge, à nouveau, tout sur le bateau et on repart.


De retour sur le fleuve !




Halte chez les dauphins roses :









des lianes, mais pas de Tarzan



Qui a déjà pensé à apporter des spaghetti bolognaise en pique-nique ??? Pique-nique transporté par bateau ?


Ludo va faire une sieste dans la bateau après le repas

Certains s'affairent autour des dauphins, d'autres vont pêcher des piranhas, bref, un petit moment de détente.


Cherchez l'intrus





Après cet interlude, en route !















En chemin, nous débarquons Raul et Paty, qui habitent à Limoncocha, sur le fleuve : le début des Au-Revoir...




Preuve que la semaine n'est pas de tout repos : Adrian, le neveu du capitaine Jonny, a dormi dans les valises un bon moment. Pourtant, il est tout jeune et a l'habitude du fleuve et du voyage ;-)



Nous voilà débarqués à Coca !

Nous pensons tous que l'aventure s'achève sur ce quai et nous repartons récupérer nos voitures pour rentrer à la maison. Ou poursuivre les vacances dans le cas de Stessy et Thomas.

Quelle erreur ! 

Kurt veut partir rapidement mais sa voiture ne démarre pas. Batterie déchargée apparemment après une semaine d'inactivité en Amazonie. Nous la poussons donc pour la faire démarrer mais c'est plat ici. Elle ne démarre pas.

Juste avant de partir, Ludo a acheté des cables de batterie (vu que ça nous est arrivé aussi...) Nous partons donc récupérer notre voiture pour rejoindre Kurt et l'aider à démarrer la sienne. 

Sauf que... la nôtre ne démarre pas non plus. 

Oui, tu peux sourire. 

Nous poussons notre voiture qui démarre assez vite. Faut dire qu'on a l'habitude de pousser dessus pour qu'elle démarre ;-) On peut aller sauver Kurt.


On essaie d'abord de la tirer avec notre corde... qui casse...

Donc, on branche les cables :



Mais ça ne fonctionne pas : notre moteur est peut-être trop petit par rapport à celui de Kurt ? Bref, un voisin qui a un gros 4 x 4 nous prend en pitié et vient nous aider.

Mais... nos cables fondent !!!!

Si, si, sans rire, le tout est neuf, première utilisation et ça crame, ça fond, ça pue... 



Et comme ça fait déjà au moins 2 heures qu'on essaie de faire démarrer la voiture de Kurt, qu'on est fatigué de la semaine, ce "détail" nous énerve... En plus, Stessy et Thomas avaient réservé un hôtel à Quito pour le dimanche soir... Du coup, ils annulent leur réservation car on n'est pas encore parti...

On a envie de tordre le coup à quelqu'un pour les voitures qui ne démarrent pas, les cables neufs qui fondent, la douche qu'on ne peut pas aller prendre, l'hôtel qu'il faut annuler... mais à qui ?? 

Le gentil voisin décide donc qu'il ne peut rien faire de plus et rentre dans sa voiture. Qui ne démarre plus non plus. 

Mais qu'est-ce qu'il se passe ?!?!?



Nous sommes bien embêtés pour lui. Mais il a des cables et les branche sur notre voiture (qui, elle, pourrait rentrer à la maison,  et nous aussi, soit dit en passant ;-). Sa voiture finit par démarrer, ouf.

Reste la voiture de Kurt... je fais court : on appelle Tan, un frère qui a un gros 4 x 4 et on lui demande de nous prêter sa batterie pour vérifier que c'est bien la batterie. Sauf que sa voiture n'est pas la sienne mais celle que lui prête son beau-frère. Il faut donc convaincre Tan ET le beau-frère mais on y parvient. Echange de batterie : la voiture de Kurt démarre. Re-échange de batterie pour que Kurt puisse repartir avec sa batterie, en espérant qu'elle se recharge en route. 

Et là, Jonatan repart... Enfin, non : sa voiture ne démarre plus !!! 

On se regarde tous, on se demande qui va craquer le premier. On est crevé, ça fait 3 heures qu'on est là dans la rue à essayer de régler le problème. On veut manger, se doucher, aller dormir dans un vrai lit (le premier depuis le samedi soir de la semaine précédente).

Bon, en fait, la voiture de Tan a un antivol ; si on enlève la batterie et qu'on la remet, la voiture croit à un vol et refuse de démarrer. Tan arrive à joindre Chevrolet (on est dimanche soir, rappelons-le), renseigne son code et peut démarrer. Re-ouf. 

Sur ce, nous faisons nos adieux à Thomas et Stessy qui repartent avec Kurt, qui les déposera à Quito. 

Et je vous dirais bien que c'est la fin de l'aventure.

Ludo et moi, et Alberto restons dormir à Coca pour repartir sereinement le lundi matin. Mais, nous ne ferons que la moitié de la route et nous tomberons nous aussi en panne au milieu de nulle part : problème de pompe d'embrayage (je crois). 

SAUF QUE trou perdu = pas de pièce de rechange + pas de distributeur de billets. Et dans ce pays, TOUT se paie en espèces ! Avec les déboires de la veille, nous avons complètement oublié de retirer de l'argent à Coca et nous n'avons plus que quelques pièces...

Nous trouvons un mécano local qui teste, nettoie, fait ce qu'il peut pour que la pièce tienne jusqu'à Quito mais rien à faire. Après plusieurs heures à Baeza chez le mécano, nous décidons d'y laisser la voiture, nous prenons le bus pour Quito, puis le taxi (et je vous épargne l'épisode taxi qui ne connaît pas Quito et nous emmène au mauvais endroit, sous la pluie), nous dormons chez Carolina et sa maman, qui nous accueillent généreusement et nous apportent le réconfort dont on a besoin et, accessoirement, un repas savoureux, un bon lit et une douche chaude (ça fait plus d'une semaine qu'on se douche à l'eau froide). 

Le lendemain matin, déjà mardi donc (Ludo est obligé d'annuler ses cours du jour), nous trouvons notre pièce et coup de folie : nous prenons le taxi plutôt que le bus pour redescendre à Baeza.  Nous changeons la pièce.

ET NOUS RENTRONS ENFIN A LA MAISON.

L'aventure, on avait dit.