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mardi 26 septembre 2017

BREIZH ATAO - DAOU Spéciale presqu'île


Coucou !

Après l'Espagne (ici et ), la moitié sud de la France (ici, ici et ), direction l'Ouest (ici), l'Angleterre (ici et ), on termine  au Far-West (ici).

Nous en profitons pour remercier tous ceux qui nous ont généreuseument accueillis (et ils ne sont pas tous présents sur le blog, loin de là), que ce soit pour une ou plusieurs nuits, pour un repas, un café, un goûter, etc. Merci à tous de votre accueil et de votre générosité, du fond du coeur. (On sait, quand on vient, on est un peu des boulets : pas de domicile fixe, pas de véhicule...)

Nous avons passé 2 jours chez Marie et Eric, de retour en Bretagne et c'était très sympa. On a déjà hâte de revenir, d'ailleurs (c'était court quand même).



Au Portzic
Cette plage est la très prochaine plage presque privée de Marie et Eric puisque leur futur terrain se trouve à environ 5 minutes à pied (c'est bien ça, Marie ? ou moins de 5 minutes ??)

Nous vous laissons apprécier...







Y avait un peu de vent, trois fois rien

Quand je disais presque privée, je ne suis pas loin de la vérité, je vous laisse constater qu'il n'y a pas grand-monde sur la plage fin août (les Bretons aiment bien les touristes mais pas trop quand même)


Morgat
De l'autre côté de la plage du Portzic, il y a le charmant petit village de Morgat

la plage du Portzic, vue d'en face, à Morgat



La presqu'île de Crozon

Les Bretons peuvent vivre en autarcie ; on a notre propre Coca

A suivre quelques photos prises par Jaël, c'est donc un article à 4 mains aujourd'hui ! Merci Jaël pour ta contribution :-)))






une petite liche à Morgat


Ce ne sera que mon 2ème Picon-bière (et le dernier) de nos 2 mois en France. Trop sérieux les gars...


Camaret












la maison qu'on a choisie pour nos vieux jours
(sur la plage du Portzic aussi)






























Sur ces quelques images, nous vous embrassons tous et vous disons à bientôt !

On vous présente bientôt notre maison pour maintenant ;-), nos jeunes jours, quoi. 

vendredi 22 septembre 2017

MISCELLANEES #7 à Urcuquí


Coucou,


Entre deux reportages sur notre passage en Bretagne (ici pour le premier), quelques nouvelles de notre retour à Urcuquí.

Alors, en vrac : précieux papier, flore colorée, méticuleuse recherche de voiture, sécurité à l'équatorienne, animation villageoise, chemins de campagne et pauses gourmandes !

De retour à Urcuquí maiiiiis plus pour très longtemps.

Après 2 semaines de recherches plutôt intensives (en gros, ça veut dire qu'on a appelé tous les numéros sur toutes les pancartes de logements à louer -pas beaucoup- et surtout demandé à quasiment chaque personne rencontrée si elle avait connaissance d'un logement en location), nous avons fini par trouver notre bonheur. 

Alors, j'entends déjà certains dire "ben dis donc, ça a été rapide". Détrompez-vous chers amis, ici, où les gens déménagent quasiment du jour au lendemain, 15 jours c'est assez long, en fait. 

Nous avons donc trouvé une jolie maison dans la montagne, à 2 725 mètres d'altitude (on est à 2 300 à Urcuquí), au calme, avec une grande terrasse et une vue splendide sur la vallée d'Ibarra et sur les volcans Cayambe et Imbabura. Paysage magnifiquement dégagé en journée et vue sur Ibarra illuminée by night. 

3 chambres et une cheminée. 

Oui, on sait, y a pire. 

Désolés de faire des jaloux. 

Pas encore de photos car nous n'avons pas osé en prendre lors de la visite, tant qu'on n'était pas certain de pouvoir se payer le loyer. Ici, tout se négocie : nous avons donc marchandé avec optimisme le loyer. Cela nous a pris un peu de temps : la négociation s'est officiellement terminée lorsque les proprios nous ont déposé devant chez nous. 

Ce qui veut dire : trop tard pour prendre des photos.

Vous serez donc tenus d'être patients. Baaah, pas de raison qu'il n'y ait toujours que nous à cultiver cette qualité ici.

Nos plus proches voisins seront nos copains Canadiens, Aaron et Jasmine, DOUBLE bonus. Que dis-je, TRIPLE bonus : ils ont une machine à laver (on en revient à des exigences assez basiques dans ce pays pour nouer des amitiés). Jasmine et moi avons un deal : je fais des gâteaux, on fait moite-moite et j'utilise leur machine :-)))))

En vrai, on achètera peut-être quand même une machine et je partagerai quand même mes gâteaux. A voir...

Bref, nous sommes impatients d'aller vivre là-haut sur la colline (et cueillir un petit bouquet d'églantines) (t'es trop jeune, tu connais pas ?!?!?!?)(bah nous aussi, on était trop jeune, mais nos parents ont veillé à notre culture générale, c'est tout).

AU CAAAAAAAL-ME. 

Enfin, on espère. C'est l'Amérique latine tout de même ;-)

Nous avons fêté notre nouveau contrat au café/pub de notre rue "el Arbol de la Vida".

 Un thé frais aux fruits pour moi, 
une bière genre Guinness pour l'homme



Avec en accompagnement, une pizza bien garnie pour moi 
et un burger-frites pour Ludo


flore colorée

Au détour de nos sentiers, quelques régals pour les yeux :


 je suis nulle en fleurs : un azalée ? (une ??)
dans tous les cas, c'est joli*


*Après le coup de fil à un ami, on me signale que ce serait plutôt un bougainvilliers (j'avais un peu hésité entre les 2 mais comme, en fait, je connais pas la différence visuelle...)


un arbuste à piments

Un avocatier à fruits géants


Avocats maousse que Patricio, un homme rencontré en prédication, nous a gentiment offerts, avec des oranges en plus. Miam.



la voiture

Vous savez que nous recherchons activement une voiture. Pas facile car TOUS les véhicules sont chers ici. Pour cause d'importation. Donc, même ta Logan de 120 000 km et de 10 ans se vend et pas à n'importe quel prix : 10 000 dollars. 

NON, ce n'est pas une blague. C'est le prix sur l'équivalent du bon coin ici. 

Alors, voilà ce qui rentre sans doute dans notre budget :




LOL

Vous l'avez compris : on cherche toujours.



sécurité à l'équatorienne

Vous connaissez déjà l'échelle de notre salle du Royaume :


Celle des agents EDF de notre village :


Voici la version équatorienne de l'échelle télescopique : 

Avis aux laveurs de vitres intéressés


animations villageoises

On l'a déjà expliqué à quelques-uns d'entre vous mais on fait un petit rappel. Ici, le camion poubelle passe tous les jours (en théorie), plutôt le matin (en théorie). 

Tu sais quand il est pas trop loin de chez toi à ce moment-ci précis : 



Donc, quand tu entends cette jolie petite musique, tu sautes de ton lit, t'enfiles un slip, tu cours dans la cour derrière la maison, tu empoignes ta poubelle, tu retraverses la maison en courant, tu ouvres ta double-porte d'entrée haute-sécurité (ben si) et tu poses ta poubelle sur le trottoir.

Ouf. 

Sauf si le camion vient en fait de dépasser ta maison. 

Faudra attendre demain. 

Et le cirque... Après la fête foraine juste en face de chez nous, puis les fêtes de l'Intiraymi (ici), place au American Circus...

Alors, il n'était censé rester que 3 jours le weekend dernier, nous avons déjà eu droit au lundi soir en plus. Et.... rebelote ce weekend ! Donc, nous avons droit à cette bande annonce à partir de 18 h jusqu'à ce que la séance commence vers 20h30 (euh... 21 heures, genre sketch des Inconnus).

Allez, on ne peut pas s'en empêcher, on vous invite au cirque !

Voilà, entre autres, pourquoi on est content d'aller dans la montagne.

chemins de campagne

Au cours de notre prédication, nous parcourons des chemins pittoresques et bucoliques, admirons de magnifiques paysages et rencontrons des personnes humbles et aimables.

Je sais, y a pire. Mais je l'ai déjà dit plus haut.


Petit chat chez Don Luis, un berger avec qui Ludo étudie

Le chemin à emprunter pour aller voir Don Miguel, 
autre étudiant de Ludo*, 

* petite note pour les sceptiques du printemps éternel à Urcuquí, maman et Annie, pour ne pas les citer ;-) : la mare n'est pas liée à la pluie (il a plu une fois depuis qu'on est rentrés, et pas beaucoup. C'est archi sec et archi poussiéreux en ce moment).

En fait, c'est le système d'arrosage ici. Les paysans creusent des tranchées d'un champ à l'autre (si ça doit passer sur le chemin, ben, ça passe sur le chemin/route, il est où le problème ?). Ils récupèrent l'eau des nappes (ou quelque chose comme ça).

Don Miguel fait un bout du chemin du retour avec nous 
(avec sa TG et sa brochure à la main)


 Vue sur l'Imbabura au détour d'une visite


autre quartier, autre visite mais même chemin

pauses gourmandes

Tous ces kilomètres, ça creuse. En plus, il fait très chaud en ce moment, pas un nuage, ça cogne les amis.

Pause glace artisanale (50 cts chaque, ça va pas nous ruiner)

La glace de Ludo est une glace Salcedo, spécialité d'un autre village, crème glacée assez légère aux fruits. Moi, c'est du jus de mûres glacé avec des morceaux de fruits dedans (ananas, bananes, mangues, ce qu'ils trouvent, quoi), ça ressemble un peu au niveau goût à une sangria glacée mais sans l'alcool.

Autre pause très commune ici : le cevichocho. 

Sorte de ceviche de maïs. Il y a donc des grains de lupin (une légumineuse très répandue sur toute la Cordillère des Andes) (les grains blancs sur la photo), des grains de maïs grillés, des chips de bananes plantains, du jus de citron. Parfois de la viande. Le tout mariné dans une sauce froide jus de citron - tomates en petits cubes - émincé de beaucoup d'oignons - coriandre.

C'est bon, c'est frais, c'est nourrissant et c'est pas cher ; 50 cts ou 1 dollar en fonction de la portion que tu veux.

Il y a des vendeurs ambulants à tous les coins de rue, tu l'achètes et tu le manges en continuant ta vie/ta prédic/ton chemin vers l'école-le boulot. C'est le snack des Equatoriens.


Pour finir, dimanche dernier, nous étions invités chez nos copains canadiens (nos futurs voisins)(tu suis pas ou quoi ?)

Ils habitent grosso modo quelque part dans cette montagne, dans la partie haute ou plus à droite, je sais pas (Ludo me corrigera) et nous aussi donc, à compter du 3 octobre (nan mais sérieux, faut suivre, hein)

 C'est la vue de la rue derrière chez nous, parallèle à la nôtre.


On attend sagement le bus pendant que le soleil s'apprête doucement à se coucher.

A bientôt !!!

Et, au fait, on a démarré notre troisième année en Equateur. Tiens, ça pourrait se fêter, ça aussi, non ?