Nos blogs préférés

mardi 28 novembre 2017

LA VALEUR DES CHOSES


Bonjour !

Cela fait quelques jours que je ne suis pas venue par ici. Nous avons été super occupés les deux dernières semaines à essayer de rattraper tout ce qu'on n'avait pas pu faire pour cause d'entorse et d'assemblée. 

Donc, pas le temps d'écrire et pas le temps non plus de "partir en reportage" - LOL.

Les choses devraient donc maintenant rentrer dans l'ordre rapidement ! 

Aujourd'hui, ce sera très "terre-à-terre". On nous demande souvent combien coûtent les choses ici. 

Alors, pour résumer : tout ce qui est importé est plutôt cher, voire très cher, surtout si on le ramène au salaire minimum équatorien : 

- 375 dollars par mois (pour un temps bien plein, tu t'en doutes...) = 316 €.

Bien entendu, beaucoup de gens ne sont pas salariés et gagnent leur vie comme ils peuvent. Exemple : les paysans, les petits commerçants, les petits artisans (coiffeurs, maçons, etc.). Ici, les gens peuvent travailler 15 heures par jour juste pour gagner de quoi nourrir leur famille. S'ils gagnent 5 ou 10 dollars, c'est pas mal. La notion de "rentabilité" n'est pas très commune ici. 

En revanche, dès que tu fais un peu d'études (certains parents s'endettent à vie pour payer des écoles privées dès la maternelle), tu peux t'en sortir plus que bien. Les salaires pour des postes "à décisions", même petites (les décisions), dans certaines administrations/écoles/entreprises peuvent atteindre tout à fait les salaires français, voire les dépasser. 

Donc, si tu gagnes ici 1 500 ou 2 000 dollars, tu peux vraiment avoir la belle vie (financière, j'entends)(le reste, je sais pas !)

La valeur des choses , donc.

Tout l'électroménager est très cher : 2 à 3 fois plus cher qu'en France.

Les voitures aussi. Exemple : une Dacia Logan de 8 ans et 150 000 km se vend encore pas loin de 10 000 dollars (ça fera rêver certains ;-).

Internet = forfait de base débutant à 20 dollars par mois. Je rappelle qu'il faut remettre ça dans le contexte.

Les vêtements = les prix sont au moins ceux de la France et la qualité souvent moindre. Par exemple, Mango, Zara, Esprit existent ici mais le prix soldé correspond à peu près à notre prix de base en France. Mais, on n'a pas complètement fait le tour de la question. 

A Quito, je n'avais jamais rien eu envie d'acheter mais j'ai repéré quelques boutiques "atttrayantes" à Ibarra, vêtements modernes et dans l'air du temps (oui, ça, c'est un autre problème : l'Equateur est quand même resté légèrement bloqué dans les années 80... allez, années 90 dans les boutiques hype :-). Nous ne sommes jamais rentrés pour l'instant mais nous avons prévu d'enquêter. En effet, si on décide de rester un peu dans ce pays, faut qu'on apprenne à acheter sur place et à ne pas compter que sur nos achats en France.

Le mobilier = ce qui est moche/très moche est probablement à peu près au même prix  qu'en France. Sauf que nous, on trouve ça cher pour du moche mal fait. Le rapport qualité/prix Ikea n'existe pas ici. Dommage. Et les meubles style 21ème siècle (ce dont on a l'habitude, quoi) sont très chers. Rappelez-vous ça.

D'où notre résolution : on a acheté des outils et Ludo nous fait les meubles. c'est pas moins bien fait, c'est pas vraiment moins rapide, c'est moins cher et c'est à notre goût.

En parlant d'outils, plutôt chers aussi, plus qu'en France mais bon, ça va quand même. 

Beaucoup de gens vont en Colombie faire des achats, c'est vraiment moins cher qu'en Equateur. Mais, nous, on trouve que le temps c'est de l'argent. Donc perdre une journée pour acheter du papier toilette en Colombie, bof. 

On fait moins caca, c'est tout (<= spéciale dédicace humour aux enfants - et certains parents. Bref, ceux qui se reconnaîtront - je ne veux mettre personne mal à l'aise).

En plus, la route pour aller en Colombie, elle fait que TOURNER !!!! Rien que d'y penser, j'ai envie de vomir (<= 2ème minute glamour).

Donc, sérieusement, si tu as beaucoup d'achats à faire, du temps et que tu t'appelles pas Vomito, la Colombie c'est un bon plan. (Faut juste pas se faire gauler avec de la drogue mise en douce sous ton bas de caisse sur le trajet du retour).

Tout ce qui est téléphones, tablettes, ordinateurs = bien plus chers qu'en France. Les gens ici essaient de s'en faire acheter par ceux qui vont à l'étranger. Genre nous. Mais on n'est pas revendeur Samsung non plus. 

Et la nour-ri-tu-re ??? 

Ah ben ça dépend, ma p'tite dame. 

Si tu manges du riz, du poulet, des bananes plantain et du maïs, ça va, pas cher. 

Mais si tu veux une petite bouteille de pinard et du fromage mangeable de temps en temps, t'as intérêt à compter tes sous !

Le principe de base s'applique donc aussi en nourriture : ce qui est produit dans le pays est bon marché, le reste non.

Quelques exemples : 

 Là, doit y avoir environ 2 kg de carottes, voire plus = 1 dollar.

Oui, une précision est nécessaire : au marché, tu ne pèses pas tes légumes et la vendeuse non plus. Voici comment ça se passe : 

- je voudrais un dollar de carottes (ou 50 centimes ou 1 carotte, tu fais ce que tu veux).

La vendeuse, souvent une indigène quechua, prend un sachet et le remplit de carottes. A l'oeil. En fonction de la "saison", les prix changent un peu donc tu peux avoir un peu plus ou un peu moins de carottes. Le marchandage reste limité ici ; on n'est pas au Maroc, loin de là.


Si, quand elle te tend le sachet, tu estimes qu'il n'y en a pas beaucoup, tu lui dis gentiment et aimablement "oh bah, ça fait pas beaucoup ça...". Soit elle t'en rajoute un peu soit elle te dit "c'est cher en ce moment". Fin de la négociation. Au mieux, tu pourras avoir quelques branches de coriandre gratos. En dédommagement.


Voilà. Le conseil, c'est quand même de se familiariser assez rapidement avec les prix/quantités pour ne pas te faire avoir. C'est assez rare mais certains essaient d'arnaquer les "riches gringos". Bon, on a sûrement passé le cap et ils nous connaissent car je crois qu'on a le "juste prix" en général. Ou on a l'air pauvre ?


Sur la photo ci-dessus, il y a 50 centimes de bananes (40 centimes d'euros) et elles sont TOUJOURS bonnes, elles se conservent bien. Donc bananes "sucrées" = bon marché.

A côté, des mangues. 

La saison des mangues s'étale grosso modo de fin novembre à fin janvier. Et là, tu te REGALES !!! Ici, 1 dollar les 3 grosses mangues. Mangues en saison = bon marché. 

De toute façon, pas de mangue hors saison ici - la vraie vie quoi.


4 beaux navets (pour le "couscous") = 50 centimes. Je ne sais pas du tout ce que ça coûte en France. Mais je pense qu'ici c'est plutôt bon marché ;-)




























Ici, 1 dollar d'oignons blancs (y en avait 11 ou 12 je crois) et 1 dollar de tomates (11 tomates).

Pour les tomates ou les oignons, tu demandes d'abord :
- combien de tomates pour 1 dollar ? 

Suivant la réponse, tu décides si ça te va ou pas.


Le prix des tomates et des oignons peut varier pas mal. Au petit marché d'Urcuqui, par exemple, tu peux n'en avoir que 5 pour un dollar. 

Moi, j'ai vraiment pris l'habitude de demander le prix avant, systématiquement. Et de changer de crémerie en fonction. 

Les avocats = régulièrement gratuits !!! On peut t'en donner en prédication, quand tu vas chez des copains, quand tu marches dans la campagne, et que, paf, mais quel hasard, de bons gros avocats qui pendouillent au-delà de la clôture !!!!

Exemple : dimanche, à la fin de l'assemblée, une Américaine avec qui j'avais fait un peu connaissance le matin vient vers moi, avec un sac plein d'avocats et me dit : 

- t'en veux pas un peu ? Un ami vient de me donner le sac et j'ai pas osé réfuser...
- ah oui, avec plaisir ! Mais tu es sûre que vous ne les mangerez pas ?
- non, j'adore ça, mais il nous en donne souvent et j'ai beau adorer ça, je n'arrive pas à suivre ! Et tu sais comment c'est, si je refuse, il sera vexé.
- donne, on mangera ! On veut pas vexer quelqu'un qui donne des avocats !!!

Et s'ilf faut les acheter, en général, notre limite de prix haute est 3 avocats pour 1 dollar. 

Si c'est plus cher, on attend que le prix baisse (demain est un autre jour) ou que le vendeur soit plus conciliant. Alors, je sais, ça fait sourire par rapport au prix de l'avocat en France, mais bon.... ici, y en a absolument partout ! Trop bête qu'on ne puisse pas les "subtiliser" dans les jardins des gens - franchement, certains ont des centaines d'avocats dans leur jardin ; ça leur rendrait service qu'on les cueille, pas vrai ? (mais que veux-tu, on a une conscience : on ne prend pas les fruits dans les jardins des autres).

La viande ? 

Le poulet = 1 - 1,25 dollar la livre (tu multiplies en gros par 2 pour le prix au kilo)

La viande rouge/le porc = moins de 10 dollars le kilo. 

La viande hachée = autour de 5 dollars le kilo, voire moins si le pourcentage de gras augmente. 

Les crevettes = entre 3 et 6 dollars la livre, ça dépend pas mal de la taille de la crevette. 

Le saumon en revanche = autour de 25 dollars le kilo. Vraiment un truc de luxe ici. 

Si vous avez bien compris la leçon : acheter local, comme souvent dans les pays en voie de développement, est ce qui revient moins cher. Et c'est frais et de saison. 


Pour tout ce qui vient d'ailleurs, ça grimpe en flèche !

Les loyers sont aussi en général plus abordables qu'en France. Et beaucoup de gens sont propriétaires. Tu peux avoir une petite maison très simple pour 10 000 dollars. Et pour 30 ou 40 000 dollars, tu peux avoir une très belle baraque. 

L'eau et l'électricité ne sont pas très chers non plus. A Quito, par exemple, on payait environ 8 dollars par mois d'électricité (bon, évidemment, vu le prix de l'électroménager, t'as moins d'appareils qu'en France, c'est certain !). 

On utilise environ une bouteille de gaz pour presque 2 mois = 3 dollars la recharge. La plupart des gens cuisinent au gaz.

Et comme il n'y a pas de chauffage dans les maisons, ben, tu fais des économies ! Et de l'eau chaude uniquement dans la douche (chauffée électriquement). Pas d'eau chaude au robinet pour faire ta vaisselle ni au lavabo pour te laver la dent. (C'est un pays en voie de développement, j'ai dit).

L'essence = on paie 1.48 dollar le galon (3.785 litres). Assez bon marché aussi. Mais vu le prix des voitures, tu réfléchis quand même à deux fois avant d'avoir une voiture.

Les frais de mécanique = moins chers qu'en France étant donné que le salaire horaire est plutôt bas (euphémisme). Tu peux refaire un joint de culasse sur une voiture genre la nôtre pour une centaine de dollars, tout compris. 

Les pièces de rechange regroupent un peu tous les prix, semble-t-il, ça dépend vraiment de ton modèle de voiture. Ici, Chevrolet reste en bonne place, Lada aussi (tiens donc)(bah oui, c'est pas le tout d'acheter un tank si après tu trouves pas les pièces de rechange !)

Et le bus reste archi-compétitif : tu peux aller à peu près partout en bus pour pas très cher. Juste qu'il n'y a pas d'horaires très fixes, ni de trajets très fixes d'ailleurs. Ni d'arrêts de bus très fixes non plus. Mais, que veux-tu, c'est pas cher.

Je pense que ça vous donne une petite idée. Et si certains sont en train de calculer ce que ça leur coûterait de venir vivre ici ou y passer quelques semaines.... Une fois que les billets d'avion sont payés, le reste est abordable. 

Voilà pour ce petit tour d'horizon du coût de la vie ici. 

On va partir bientôt quelques jours sur la côte, voir notre grande copine Elisa qu'on n'a pas vue depuis juin. Et on a prévu quelques jours d'absolue glandouille plage-piscine-plage (oui, elle a une piscine - les pionniers, c'est plus ce que c'était, dira Marie !)(c'est pas faux), soleil, apéro et papotage. Bref, que du bonheur. On vous racontera. Et ce sera aussi notre premier voyage si long en voiture (entre 7 et 8 heures de route). On vous racontera (ça fait peur, d'un coup).

Grosses bises à tous !


mercredi 15 novembre 2017

MISCELLANEES #9

Bonjour !

Nous sommes un peu coincés à la maison car Ludo s'est fait une entorse au genou la semaine dernière : j'ai un peu de temps pour écrire. 

Ludo va essayer de reconduire aujourd'hui et on verra si on peut reprendre nos activités, même si ce sera à un rythme ralenti, convalescence oblige.

A suivre donc bureau de luxe, ciel enchanté et pluie diluvienne !

Le jeudi, nous sortons normalement toute la journée : RV à la salle à 8 heures, nous mangeons à la salle ou bien nous pique-niquons au jardin botanique. Souvent, j'ai une conférence ou 2 en début d'après-midi. Plutôt que de rentrer à la maison (pour ensuite ressortir, Ludo fait le RV de 16 h 30 à la salle), j'apporte de quoi travailler et nous allons au "centre business " d'Urcuqui. 

Un endroit incroyable dans ce petit village, où tout est à disposition. Grands bureaux, fauteuils de ministre, connexion Internet etc. Voilà à quoi ressemble mon bureau mobile du jeudi :

 Nous avons beau bien connaître l'endroit, nous ne nous habituons pas à ce luxe et ce confort, si rares ici. Sans surprise, on aime bien travailler là-bas ;-)


Changement de décor : un dimanche en fin d'après-midi, j'ai eu droit à ce spectacle (je dis "je" parce que Ludo était en réunion à Ibarra) :







 Pour la photo ci-dessus, j'ai zoomé pour vous montrer le Cayambe, d'où le flou.



























Lune un peu déformée aussi...

Autre jour, autre panorama, toujours de notre terrasse (on est privilégié, oui) :

Les volcans au fond, l'Imbabura bien visible et le Cayambe enneigé en arrière-plan et la mer de nuages qui recouvre la ville en bas.

Jour de pluie sur El Tablon (notre quartier) :



On n'entend pas le tonnerre et on ne voit pas les éclairs sur la vidéo mais c'était un bel orage de montagne, je vous dis !

C'est tout pour aujourd'hui les amis !

A venir : un "guest blogger" ! 

Je vous explique : nous avions prévu une petite expédition 4x4 en territoire rarement parcouru à environ 3 heures de route de la maison mais nous avons dû annuler à cause de l'entorse de Ludo. Jasmine et Aaron y sont allés quand même (une journée au lieu de 2). J'ai demandé à Jasmine de vous raconter tout ça bientôt. Ce sera en anglais (j'en connais déjà 4 qui seront super contents...) et je traduirai en français.

Grosses bises à tous !

samedi 11 novembre 2017

LAGUNA de CUYCOCHA #3


Hello,

Près de chez nous, il y a quelques endroits dont on ne se lasse pas et nous y sommes retournés samedi dernier. 

Petite virée shoppping au marché d'Otavalo (ici et ). Nous n'avons rien acheté cette fois mais le plaisir est toujours le même. Et cela nous a fait très plaisir d'accompagner Yann et Véro qui découvraient Otavalo.

Après Otavalo, direction la Laguna de Cuycocha, un cratère de volcan devenu un lac, que nous connaissons déjà mais qui nous émerveille toujours autant. Vous pouvez retrouver nos premières impressions ici et .

La suite en images : 


   










Et après ce joli panorama, nous rentrons à la maison, par petite route de traverse... c'est semble-t-il un peu plus court en kilomètres... en temps, on n'est pas sûr !



























 Et même sur cette "route", on croise un bus !



Virage en épingle à cheveux après virage en épingle à cheveux, nous arrivons sains et saufs chez nous. (Et y en a qui se demandent sûrement : non, je n'ai pas vomi)(je sais me tenir)

Gros bisous à tous !


dimanche 5 novembre 2017

BREVES DU TERRITOIRE #2 : COCHAPATA

Coucou !

Aujourd'hui, nous vous emmenons en balade !

Yann et Véro, nos copains de Latacunga, sont venus passer quelques jours dans notre auberge de montagne (voir ici).

Nous en avons profité pour aller explorer des territoires inconnus ou presque. 

Alors, voici la suite de notre nouvelle série "Brèves de territoire". Vous trouverez le premier article ici.

Nous sommes allés à Cochapata, un territoire qui se trouve derrière notre maison, bien au-dessus de nos têtes. On peut y aller en voiture mais, de chez nous, ça fait un gros détour pour rejoindre la route qui y mène alors qu'à pied, c'est "juste derrière" la maison. Sauf qu'il n'y a pas de route, donc, de ce côté.

Je ne sais pas si je suis claire.

Bref. Nous avons décidé d'y aller à pied, des fois qu'y aurait des maisons sur le chemin qu'on n'aurait jamais faites puisque, que quand on va dans ce territoire, on y va en voiture et donc on ne passe pas par le chemin de traverse qu'on a pris. Tu suis, ça va ?

Ou alors, ce serait juste le prétexte d'Aaron pour faire une prédic/rando un jour férié.

Donc, nous voilà partis de bon matin, tous les 6, sac à dos et pique-nique.


Notre première maison





Comme on est parti à pied de chez nous, les chiens de Jasmine et Aaron nous ont suivis (c'est pas tous les jours qu'ils ont droit d'accompagner leurs maîtres en prédication).











Voilà le chemin... cahoteux. Et physique car nous avons monté 5 km à l'aller (oui, pareil au retour, tu comptes trop bien !) et 500 mètres de dénivelé. 

J'explique, au cas où. Nous sommes partis de 2 700 mètres d'altitude pour finir à 3 200 mètres. Ce qui signifie 100 mètres d'altitude de plus dans les poumons à chaque kilomètre parcouru. 

On a bien senti passer la "promenade".

MAIS !!!!! la récompense : ce panorama splendide ! (et des jambes de rêve).








Don Luis Arturo qui a fait une bonne partie du chemin avec nous. Il a un champ sur les hauteurs.
Je crois qu'Aaron doit commencer l'étude avec lui.


Nos compagnons, super disciplinés 



Cahoteux, le chemin, j'ai dit 

Et n'oublie pas que ça monte grave ! mais j'ai -encore- le sourire




Un peu de faux-plat sur l'herbe, 
quel régal pendant quelques mètres !



Cochapata, c'est à peu près sur la cime, 
à droite de la photo ci-dessus

Autant dire qu'on n'y est pas encore...


On y va ? On n'y va pas ??














Nous arrivons enfin au "village" de Cochapata (après environ 2 heures de grimpette)(des plus sportifs auraient été plus rapides)(on fait ce qu'on peut).





Le panneau ci-dessous c'est "traversée de pionniers possible"

































Une fois le territoire fini, nous attaquons la descente... et arrivons chez nous fatigués mais TRES contents de notre journée. 

Et le soir, on a fait péter une boîte de confit de canard qu'on a ramené de France cet été.... 

Ben, je vous dis : le gras du canard nous a bien réconfortés après les 20 000 calories qu'on a dû consommer pour cette escalade !!!!

J'ajoute que nous avons bien dormi ou pas la peine ?!?

Et un rapide hommages à nos voisins équatoriens : beaucoup font ce même trajet TOUS LES JOURS, aller et retour, oui, pour emmener leurs animaux paître en haut et les redescendent le soir. Chapeau bas quand même. 

D'ailleurs, en descendant, nous avons croisé une vieille mamie qui montait et qui tirait ses deux vaches sur ce chemin cahoteux et franchement difficile à certains endroits. Sont pas faits du même bois que nous, ces gens. Respect.

Sur ce, à bientôt !