Nos blogs préférés

samedi 25 avril 2020

LES AVENTURES D'ELISA EN AMAZONIE, EQUATEUR : épisode 1, états d'âme et déménagement

Hello !

Invitée sur le blog aujourd'hui : Elisa. 

Certains d'entre vous la connaissent bien. Pour ceux qui la connaissent moins bien, "voici son histoire" ;-)

Il y a un an, Elisa assistait à l'EER. Diplômée en mai, elle était affectée en espagnol à Pujilí,  près de Latacunga, couloir très froid du Cotopaxi. 

Cette affectation en avait surpris quelques-uns (comme toujours, hein, "les voies du Béthel sont impénétrables" ;-) car vu sa capacité à apprendre les langues étrangères et sa propension à l'aventure, nombreux l'avaient imaginée au fin fond de quelque part à apprendre une langue bizarre. Bref, nous ne lui avons rien dit et avons essayé de l'encourager de notre mieux dans son affectation à Pujilí et au froid. 

A peine six mois plus tard,  je reçois un message : "Copine, tu dors?"

Moi : "Coucou"
Elisa : "Copine"
Moi : "ca va ?"
Elisa : "J'ai une nouvelle à vous annoncer.. mais tu veux : vive voix ? message ? photo ?"
Moi : "photo. tu m'intrigues"

Et j'ai reçu en photo un extrait de sa lettre de réaffectation : "Amazonas, Macuma, en shuar". 

Je vous en parlerai plus tard mais pour vous donner une idée : c'est une langue indigène parlée par les Shuar. Les Shuar sont aussi parfois appelés Jivaro. Si jamais ça vous dit davantage. 

Mais sachant que "Jivaro" veut dire "sauvage", "barbare", l'appellation est très péjorative et refusée par les Shuars. Et qui voudrait fâcher une tribu d'anciens (?) réducteurs de tête (c'est interdit en Equateur maintenant...).

Macuma, c'est le point rouge sur la carte ci-dessous, assez loin de chez nous (point bleu).

Et de plus près, ça donne ça :


Regarde bien la carte, non, il n'y a pas de route. Au nord de Macuma, c'est le fleuve. En d'autres termes, Elisa se trouve vraiment au fin fond de l'Amazonie.

Il s'agit d'un groupe : 5 non shuar et un couple de locaux. Seul le couple shuar parle shuar. Un assistant et pas d'ancien. 

Instructions du Bethel > "tu devras te concentrer sur la langue, prends le temps qu'il faut pour ça les trois premiers mois. Ah oui, et aussi, tu auras quelques responsabilités : la sono, les comptes, la présidence aux réunions par exemple. Et aussi, si tu peux sortir une fois par mois de l'endroit, histoire de prendre l'air, c'est bien aussi". 

C'était sûrement pour la rassurer :-)

Au défi de la langue, s'ajoute le défi du logement. Ceux qui se sont  déjà un peu enfoncés dans la jungle amazonienne comprendront. Très peu peuplée, des maisons en bois sur pilotis, surtout pas hérmétiques car il faut ventiler vu la chaleur humide... = "Confort" très précaire.

Elisa sera finalement en coloc avec Mercedes. Surnommée Shauk en shuar. Donc, elle a un logement. 25 dollars le loyer. Cela fait rêver. 

Ou pas ;-)

Pas d'eau courante. Pas d'Internet. Mais du courant électrique > le plaisir des choses simples. 

Comme vous vous en doutez, avant de déménager là-bas, Elisa a entendu nombre de commentaires plus ou moins encourageants des uns et des autres. Surtout les commentaires effrayés et effrayants de certains. Bizarrement, ceux qui n'ont jamais mis les pieds en Amazonie : t'auras des serpents, des moustiques, il fait chaud, il pleut, tu pourras pas te loger, tu ne pourras pas faire de courses, y a des fourmis géantes, les Shuars sont un peuple dangereux, fais attention, pas de route donc tu ne pourras pas amener ta voiture, bla bla bla....

Et il lui fallait annoncer la nouvelle à ses parents. Stress pour Elisa. Tous les enfants "affectés" plus ou moins loin de leurs parents comprendront. 

Et tous les parents dont les enfants servent loin comprendront aussi  . Juste pour le fun, Elisa a forcément expliqué les choses en douceur. Elle leur a d'abord dit où c'était "en pleine nature, vous allez adorer". 

A moi elle a dit "bon, je leur ai pas encore dit qu'on se douche à l'eau de pluie..."


Bon allez, vous voulez des photos, je sais..

ça y est : Elisa est prête, ses "cartons" sont faits
(oui elle n'amène que ça)

Le plus important = les bottes de pluie. 

Voici les consignes de sa future coloc : "tu peux aussi mettre des bottines. De bonnes chaussures c'est important parce qu'on marche dans la boue, sur des grosses pierres, il faut des chaussures bien cousues pour qu'elle tiennent bien et que tu ne te casses pas le dos sur les chemins. Les bottes de pluie c'est nécessaire aussi parce que dans certains endroits, on a de la boue jusqu'au genou. Et ça protège des serpents aussi."

Par souci d'honnêteté dans cet article, ma conversation avec Elisa après qu'elle a reçu le message ci-dessus de sa future coloc : 

Elisa : mais elle veut me décourager ou quoi ???

Moi : Nooon... elle essaie de te préparer au mieux... ?

Elisa : c'est bon, j'ai une crise d'angoisse maintenant.

Moi : ... euh... tiens bon copine (ouais je sais je trouve toujours le mot juste...)

Elisa : Je tiens moyen là, j'avoue que je me réveille toutes les nuits en me demandant "qu'est-ce que je fais? je ne pourrai pas tenir".. les gens se sont tous donné l'objectif de me parler d'un truc moisi par jour : les chauves-souris, les piranhas, les boas.. tous les jours je dois penser à une nouvelle bête !

Moi : t'as oublié les réducteurs de tête

Pour la rassurer, je lui envoie une photo de tête réduite que j'avais prise au marché d'Otavalo en pensant à elle. Je n'ai pas gardé la photo, c'était vraiment juste un clin d'oeil pour Elisa et c'était trop gore. 

Elisa : moi, tu vois, j'étais plus sur les colibris, les perroquets, les toucans, les oiseaux rares... 

Moi : pense à la prédication, tu vas te régaler. Et de toute façon c'est bientôt Harmaguédon ;-)

Elisa : oui, tu as raison, juste je voudrais qu'on arrête de me parler des défis, chaque jour je dois me faire ma thérapie antiphobique (NDLR : Elisa est psy, c'est son métier ;-). Alors qu'au départ, je ne pensais qu'au bonheur de connaître une autre culture, une autre langue et d'être en contact direct avec la nature... 


Elle est arrivée !


J'ai demandé à Elisa de raconter son déménagement. Elisa, ma copine; la parole est à toi ;-)

Voici une petite anecdote de déménagement ici, en Équateur, le pays de tous les possibles.😉 Alors que je me trouve à devoir partir sur de nouveaux horizons. Horizons couverts de forêts surabondantes, voraces et habitées par des espèces peu communes. Une question pas banale du tout se pose : comment je vais faire 😱? Mon expérience en déménagements me dit que le moindre pickup que je pourrais louer va coûter dans les 300 ou 400$, et peu voudront parcourir une telle distance et sur un tel terrain. Mais pour l'argent on ne s'inquiète pas ; on  n'en a pas. 

Ma vie de moineau fait que depuis plusieurs mois je ne descends à terre que pour chercher ma pitance quotidienne, alors sur des économies faut pas compter... 

J'entends dire par ma nouvelle coloc qu'elle avait fait transporter ses fauteuils dans un bus de Cuenca à Macas... Ah bon ? c'est possible ça ? 
Les idées commencent à bouillonner dans ma tête 🤔 

D'abord : c'est quoi le principal ? Lit 2 places = trop grand, machine à laver = trop lourd... 

Ensuite, y a-t-il au moins un bus direct Quito-Amazonas ? 

Oui, y en a un. Excellent!! 

Je pars sceptique au terminal de bus me renseigner... Un seul bus le soir, et plutôt grand parce qu'il faut un gros truc pour entrer en Amazonie ! 

Est-ce qu'ils peuvent transporter mes affaires ? 

Oui! 

Combien ça coûte ? 

Faut voir avec le chauffeur !! Parfait ça je gère... 

Je m'organise avec l'aide de ma sœur et mon beau-frère : on prend les affaires : lit 2 places et fauteuil convertible 2 places (déjà 4 places pour les invités), machine à laver (hors de question de passer des heures à laver dans la rivière) machine à pain et hamac (faut bien se faire plaisir), articles divers et variés qui rentrent dans des cartons pas bien lourds... 

Nous voici au terminal avec mes affaires, tout est là . L'heure de vérité a sonné, le face à face avec le chauffeur va commencer ; je prépare mes meilleurs arguments pour me lancer dans une négociation de malades... 

D'abord, le chauffeur examine minutieusement mon ménage.. y a que moi avec de tels encombrants? Oui ! Alors, oui, ça rentre ! 

- Et combien alors ? je demande
- 30$
- 30$??? 

Là, je n'ai plus d'arguments. Normalement dans mes négociations, je commence par demander la moitié du prix et ensuite on gratte de chaque côté pour arriver à un prix convenable. Mais là, j'ose même pas. J'ai quand même demandé :

- 20$ ?

Et on finit par se mettre d'accord sur un prix de transport, main d'oeuvre incluse de... 25$. Incroyable !!! 



Le plus drôle de tout a été quand, à 5h du matin, le bus m'a déposée sous la pluie, moi et mes affaires, au plein milieu du fin fond de la jungle... 















la machine à laver !
(on vous expliquera, vu qu'il n'y a pas d'eau courante)

Là, j'ai réalisé l'improbable de cette histoire. Les frères attendaient pour m'aider à porter le tout à la maison  (ça c'était une autre histoire). Exténuée du voyage mais contente d'être là. Enfin je goûte et vois comment Jéhovah et bon et qu'il fait aller -venir et devenir sans problème. J'ai alors cette belle sensation d'avoir avec moi Ce Dieu sans limites. Is 40:30,31


Clin d'oeil

la (grande) maison d'Elisa et Mercedes

Elisa me dit qu'elles ont arrangé l'intérieur. Mais elles ne peuvent pas toucher à l'extérieur, histoire de ne pas avoir une jolie maison. 

Je sais ce que tu penses, lecteur, "y a de la marge", tu te dis ;-). Mais comme l'Equateur est une autre culture, et l'Amazonie profonde encore une autre, sache que les voisins sont plutôt jaloux de leur maison. Et oui, tout est relatif ;-)

des plantes et fleurs ramenées de la forêt


A suivre les premières heures d'Elisa dans son nouveau territoire.







En route pour faire du présentoir
(mais qu'on est loin de la Rotonde, à Aix !)

rencontre avec les locaux : les humains et les autres

Les prochains épisodes sont en "tournage" :-)

Grosses bises affectueuses à tous et portez-vous bien !


samedi 11 avril 2020

MEMORIAL 2020, notre premier en Quichua, Otavalo, Equateur


Coucou à tous, 

Nous espérons que vous allez bien en dépit des circonstances et que vous êtes en bonne santé. 

Ici, ça va aussi. On suit notre petite routine à la maison comme on peut, on prend l'air sur la terrasse, on fait du sport pour se défouler et se dérouiller autant que possible, on fait du pain, comme tout le monde, quoi ;-)

Mardi 7 avril était un jour spécial pour nous tous et j'avais envie de vous raconter un peu comment ça s'est passé dans notre assemblée et les efforts qu'ont fait beaucoup de nos compagnons pour cette commémoration très spéciale cette année. 

Commençons par le vin.

En Equateur, on ne trouve pas de bouteille de vin à moins de 5 ou 6 dollars. Sachant que le salaire horaire légal est de 2,40 dollars de l'heure (pour ceux qui ont un salaire légal, bien entendu, d'autres gagnent bien moins), je vous laisse faire le calcul. 

De plus, en période de confinement, beaucoup ne peuvent plus travailler donc dépenser 6 dollars représente un véritable sacrifice. Et pour une bouteille qu'ils ne boiront même pas, pour la plupart, car pas très adeptes du vin rouge.  

Enfin, on peut trouver du vin en ville dans les supermarchés mais pour tous ceux vivant dans des coins plus isolés de la montagne, impossible d'en trouver. Et pas vraiment le droit de descendre en ville juste pour en acheter.

Par anticipation, Ludo et moi avions donc décidé d'acheter une bouteille de 1,5 litre pour la commémoration en pensant ensuite faire une distribution à ceux qui ne pourraient pas acheter de vin. C'était bien vu ;-)



Nous ne savions pas trop dans quoi verser les différentes rations : petites bouteilles vides de Coca-Cola ? Mais comme on a fait les rations 2 semaines avant le mémorial, on avait peur que le vin vieillisse mal dans le plastique. 

Des bouteilles de vin vides ? Le format nous embêtait car nous ne savions pas encore comment nous pourrions faire parvenir le vin aux amis... Et on s'est dit que les frères n'allaient pas être à l'aise de se balader avec une bouteille de vin ouverte sous le bras...

Nous avons donc opté pour des bocaux de confiture vides. Ce fut une sensation un peu particulière de mettre le vin de la commémoration dans ces pauvres bocaux ! Pardonne-nous Seigneur ;-)


Voilà le travail, avec les noms de certains destinataires sur les bocaux. 

Il fallait maintenant trouver un moyen "légal" pour faire parvenir les bocaux à destination. 

Je vous raconte ça un peu plus bas.


nos préparatifs à nous

Ludo s'attaque au pain, version définitive. On avait fait quelques essais la semaine précédente : au four, à la plancha, à la poêle. En effet, peu de nos compagnons ont un four et on voulait essayer à la poêle, pour les rassurer. Et éventuellement, si ça ne fonctionnait pas, trouver un autre moyen ;-)







à la poêle, ça marche donc très bien aussi ;-)


la grande aventure du mémorial 2020

Je reviens avec la préparation du mémorial dans notre assemblée, San Pablo del Lago, Quichua. 

Nous nous étions arrêtés aux rations de vin mises en bocal.

Pour le transport, Samuel, qui pouvait continuer de travailler au centre-ville malgré le confinement, est donc passé chez nous en rentrant du travail pour récupérer les bocaux. 

Ah oui, j'ai oublié de vous dire : ceux qui avaient besoin de nos rations habitent loin de chez nous et ne sont pas en ville. Il fallait donc quelqu'un qui n'habite pas trop loin de chez eux. C'est le cas de Samuel ;-)

Il est donc passé chez nous, on lui a remis un sachet de plastique noir avec les bocaux à l'intérieur et il est rentré chez lui. En vélo. 45 minutes de vélo, et ça monte. Et en altitude.

Les bocaux sont arrivés sans encombre. C'est déjà ça. 

Nous n'avions pas eu le temps d'enlever les étiquettes mais Samuel l'a fait : merci beaucoup, c'est mieux comme ça ;-)

Pour la "petite" histoire, un frère a donc fait le pain pour 6 familles, une soeur a prêté ses verres de vin auxquelles elle tient très précieusement d'après ce qu'on a compris ;-). Et nous, nous avons fourni le vin. 

Puis, il fallait que Samuel aille apporter le vin, un joli verre (ah oui, peu  ont des verres à vin, pas toujours des verres en verre non plus...) et le pain, aux différents destinataires.

Samuel, sur son vélo, en route pour faire sa tournée ;-)


Nota bene : il y a des photos car on nous a demandé d'en prendre et de relater des expériences. Samuel a donc demandé à quelqu'un de prendre les photos. Et j'ai l'autorisation de partager avec vous ;-)

Quand on a demandé à Samuel pourquoi il était prêt à faire autant d'efforts en vélo, en montagne, en altitude, malgré les risques, il a dit "ça me fait trop de peine de penser que certains n'auront pas d'emblèmes sinon".


Samuel remet du vin à Rosita

puis à Yolanda


Certains de nos compagnons ont même remis en état leur maison pour pouvoir y célébrer plus dignement la commémoration. Au moins deux familles ont même repeint une pièce !




Là aussi, il y a une petite histoire. Dans une des familles, le papa est inactif depuis des années. Après une visite d'encouragement par téléphone où les anciens ont utilisé l'exemple de Jésus et des apôtres qui ont cherché un lieu digne et prêt pour célébrer la Pâque en 33, cette famille et les cousins vivant à coté ont pris la chose très au sérieux et ont commencé à rassembler des matériaux (peinture, ciment) pour arranger le lieu. Et ce, malgré des moyens économiques limités, d'autant plus avec la pandémie qui empêche beaucoup de gagner de l'argent. 


et ça donne ça, chez Cipriano (l'oncle de Samuel) et Yolanda et leurs 4 enfants : la classe, non ?

et ça, chez Samuel

Debout ci-dessus, son papa, Benito. Benito, sa femme et les 2 enfants plus jeunes vivent sur la côte mais ils se sont retrouvés coincés chez Samuel et Daniel, les deux grands enfants.

 Ci-dessus, c'est Samuel debout 


ils ont fait de cette pièce une jolie salle du Royaume, vous ne trouvez pas ?

Voilà, j'avais vraiment envie de vous raconter ça parce les efforts de nos compagnons nous ont vraiment touchés. 

Pour beaucoup, ailleurs dans le monde et même ici en Equateur, acheter du vin et se faire une galette est facile, se connecter à Zoom avec Internet est facile aussi. 

Mais dans les communautés indigènes, tout est plus compliqué : pas de smartphone, pas d'internet... Pour nous et pour les compagnons non-indigènes, communiquer par téléphone dans une langue difficile et une culture très différente n'est pas forcément simple non plus...

Les familles citées plus haut ont écouté le discours par liaison téléphonique. David, était connecté à Zoom avec nous et en même temps, il était en liaison téléphonique avec 5 autres familles n'ayant pas internet. Comme il ne peut pas connecter plus de 5 familles à la fois, il a refait l'opération 3 fois. Ce qui veut dire, que lui et sa femme, Iromi, ont écouté le discours de la commémoration 3 fois de suite mardi soir afin de connecter les uns après les autres nos compagnons qui ne pouvaient pas se connecter à Internet. 

Grâce à tous ces efforts conjoints, nous avons pu rassembler 82 assistants à notre commémoration pour les 30 proclamateurs de notre petite assemblée. 

Extrait du discours, Vinizio, qui fut un de nos instructeurs à l'école des pionniers en septembre dernier :-)


Vous comprenez pourquoi on l'aime, notre petite famille indigène de San Pablo Quichua ?



Florilège de tables


Je vous propose maintenant un florilège des photos de tables que j'ai reçues. Il y a des tables d'Europe, des Antilles et d'Amérique du  sud bien entendu. Certains reconnaîtront la leur, je pense !

Je commence par les photos des amis de notre assemblée locale. 






ceux qui n'ont pas trouvé de fleurs ont été inventifs (photo de notre assemblée locale)

pure coïncidence semble-t-il, mais dans notre assemblée, presque tout le monde avait les mêmes fleurs ! 
















la nôtre ;-)

notre salle du Royaume du jour

ici, la machine à laver a servi de table, on dirait ;-)



Ailleurs dans le monde :

Humour britannique sur cette table ;-) 
(pourquoi ce deuxième verre ?)

Brésil

Antilles françaises 



Et celles de France, différents styles :-)













Vous avez le droit de voter pour votre préférée !



nos amis dans leurs plus beaux habits 

Jeremy, sa soeur Yani et leur cousine Sayana


Ruben et Rosa


ma copine Mwllu, 16 ans et toujours prête à rigoler

Roberto, le papa de Mullu, que nous voyons pour la première fois en costume et non en poncho !


Carina, notre jeune et zélée pionnière spéciale :-)



Ernesto et Jonatan (Jonatan est notre petit chouchou :-) nan mais regarde c'te tête !)

Nina et Evelyn, les grandes soeurs


toute la famille, avec la grand-mère Balbina.
C'est chez eux qu'on a mangé les cochons d'Inde
et quelques invités en plus !

David et Marta et le neveu d'un des deux



Rocio ci-dessus et ci-dessous, coincée à Quito

Rocio ci-dessus, coincée à Quito

à gauche, une famille d'étudiants : Gonzalo et sa famille, à droite, Rosa (la maman de Gonzalo et de Luzmila), Luzmila, sa fille Sayana et Yani la cousine.

Patricia, sa maman non Témoin, 
et Rosita, une étudiante qui progresse bien

la belle Consuelo 
(mon assistante de Quichua ;-) elle sait tout !)

Iromi et David

Carmela et je ne connais pas les autres


Cipriano et ses trois garçons : Aron, Isaac et Misael
et dessous, Yolanda, la femme de Cipriano et Camila, la grande fille

Samuel et sa famille : de gauche à droite, Noémie sa soeur, Samuel donc, Daniel (non baptisé), Benito le papa, Lolita la maman et Josué le petit frère.


je ne vous présente pas ces deux-là...


et pour finir, la famille


Rachel, ma soeur, et Ludo, Béthel de France
Mi hermana y su esposo, Sucursal de Francia 


ma maman, Bretagne
mi mami, Bretaña, parte oeste de Francia

,
Jaël, Eric, Leïla et Marie, ma soeur, Bretagne, 
Mi hermana y su familia (y mis hermosas sobrinas :-)
Bretaña, parte oeste de Francia


mon frère Paul, et sa famille : Ruben, Sandra et Marie, Bretagne
mi hermano Paul y su familia
Bretaña, parte oeste de Francia

je vous aime tous et vous nous manquez !!!


Et pour finir, la plus croquignolette de tous : Rubi. On se bat tous pour l'adopter :-)



J'espère que ce petit voyage vous aura plu !

A bientôt et on vous embrasse tous très fort.