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samedi 24 octobre 2020

MISCELLANEES # 17, IMBABURA, EQUATEUR

Bonjour bonjour !

Cela fait un mois et deux jours que nous sommes rentrés en Equateur et on a l'impression que ça en fait 6 ! 

Nous avons vite retrouvé notre routine et je vous en donne quelques nouvelles ici, en images. 

on y va (on a mis le masque juste après la photo)

Nous avons préparé quelques paquets cadeaux : des chocolat que j'ai faits, quelques souvenirs rapportés de France, bref des bricoles mais avec beaucoup d'amour et d'affection :-)


Tous les 15 jours, nous essayons de faire un petit tour des amis histoire de voir s'ils vont bien, s'ils ont le nécessaire (publications, nourriture par exemple), etc.


le coffre à publications est prêt !

en espagnol et en Quichua


Ce jour-là, nous en avons profité pour aller apporter à Pamela, ma petite étudiante, son livre "Qu'enseigne" et quelques bricoles qu'on lui a ramenées de France.

Le petit chemin menant chez Pamela. On finit à pied. 
Même si le Niva pouvait continuer encore un peu ;-)

Pamela habite au bout de ce chemin, dans la maison derrière l'arbre, vers la droite, là où on devine un objet bleu. Tu vois ?

Oui, elle habite dans un joli endroit avec une superbe vue sur le volcan Imbabura.

Le "visage" du volcan Imbabura, tu le vois aussi ? 
le front, le nez puis la bouche



je sais : encore et toujours des agaves... 
j'adore cette plante vert-gris et le contraste avec le ciel bleu..



Oon s'arrête également chez José, un étudiant de Ludo. Ludo espère avoir enfin son numéro de téléphone pour continuer l'étude par téléphone mais  José n'est pas là. 






Nous passons ensuite chez Paty qui a besoin de publications. En guise de remerciement, elle nous gâte avec ces blettes tout juste cueillies, du cèleri, des betteraves. 

J'en ai fait une tarte, un régal. Enfin, plus exactement,  j'ai dû faire deux tartes en fait, car il y avait de la quantité ;-)


Une autre famille nous a donné trois brocolis. J'ai fait un gratin à la béchamel ; on s'est régalé aussi !

Nous passons ensuite chez Carina et Anita, qui elles, nous ont préparé cette sublime carte. 


autre famille, autre cadeau : des petits pains et 1,2 kg de fraises !


Cette semaine et la semaine dernière, c'était aussi l'occasion de vérifier que tout le monde pourrait voir l'assemblée que nous avons ce dimanche. En effet, pour ceux qui n'ont pas Internet, nous avons téléchargé sur notre ordi portable le programme de l'assemblée et nous passons chez eux pour le recopier sur une clé usb qui leur sert pour les programmes spéciaux. Comme ça, certains pourront suivre l'assemblée sur leur écran de télévision :-) D'autres malheureusement devront écouter le programme en audio seulement.

En aparté : la prochaine fois que nous aurons une belle assemblée que l'on va suivre confortablement installés dans notre canapé face à notre plus ou moins grand écran, ayons une pensée pour nos amis, quel que soit le pays (en France aussi, je sais que c'est le cas de certains) qui suivent les réunions uniquement par téléphone en audio depuis bientôt 8 mois, qui n'ont que les versions audio des assemblées... ou qui regardent sur leur écran de smartphone. Cela demande du courage, de la volonté et de la fidélité. "Celui qui est fidèle en 'peu" est fidèle en beaucoup". 

Donc hier, nous avons copié le programme sur quelques clés usb. Je vous raconte quand même, en bref, comment ça se passe....

D'abord, la veille ou l'avant-veille, Ludo envoie un message ou passe un coup de fil pour prévenir qu'on va passer pour copier le programme sur leur clé usb. On anticipe, quoi. Parce que les copains sont bien éparpillés sur le territoire et que ça prend quand même du temps de passer chez tout le monde. Donc, autant ne pas passer pour rien.

Semaine 1 (après le message bien entendu la veille ou l'avant-veille :

Je vous passe les salutations, hein. Surtout qu'en Quichua, c'est long, on cherche nos mots :-)

...
- Tu as ta clé usb ?
- Euh... je sais pas où elle est. 
- Comment ça, tu sais pas où elle est ?
- Ben c'est Bidule qui l'a, je crois.
- T'es sûr ou t'es pas sûr ?
- Je suis sûr, c'est lui qui a récupéré les clés de tout le monde dans le quartier (= la famille, en gros)
- Ok, il est chez lui, Bidule ? (vu que c'est le voisin et la famille)
- Non, il est parti.
- Et tu sais quand il rentrera à peu près ?
- Il est parti vendre des légumes (par exemple)
- Ok, donc, s'il te plaît, est-ce que tu pourras récupérer ta clé chez Bidule ce soir quand il rentre. Et la semaine prochaine, je reviens et je vous recopierai le programme de l'assemblée dessus, d'accord ?
- Oui, d'accord, merci.



Semaine 2 (hier donc - après autre rappel par message ou coup de fil) :

Après les salutations...
- Coucou, je viens copier le programme de l'assemblée sur ta clé. Tu peux aller la chercher stp ?
- Oui.

3 minutes plus tard : 
- Je la trouve pas.

Soupir (intérieur)...

- On fait comment alors ? Parce que l'assemblée, c'est ce dimanche...

Haussement d'épaules et grand sourire qui ressemblerait à un sourire d'excuses en face. C'est mignon et touchant même si parfois c'est un peu énervant ;-)

- Bon, c'est quand la dernière fois que tu as utilisé ta clé ?
- Euh... pour regarder l'assemblée régionale
- Et tu as regardé l'assemblée sur quel outil électronique ? 
- Sur l'ordinateur
- Tu ne veux pas aller voir si la clé n'est pas toujours branchée sur l'ordinateur, stp ?

3 minutes plus tard :

- Ouiiii !!! je l'ai trouvée !!! Elle était sur l'ordi !!!

Re-soupir (intérieur toujours)(si on y avait pensé la semaine dernière, on aurait gagné du temps, je te dis :-)

- Super, donne-la moi, je vais copier l'assemblée dessus. 

Quelques minutes plus tard, c'est fait. Mais une dernière mesure s'impose :

- Tu la ranges à un endroit précis pour ne pas la perdre d'ici dimanche, d'accord ? 
- "Si, hermanito (ou huauquigu ou turigu, en quichua)"

Bon, honnêtement, nous devons vraiment parfois travailler notre patience et cultiver la douceur (et c'est bien d'ailleurs ;-) et nous devons parfois un peu lutter contre l'agacement face au manque d'anticipation, l'inquiétude devant le fait que certains sont quand même bien assistés parfois...

MAIS !

Nous continuerons de le faire avec plaisir et par amour pour eux et nous avons beaucoup à apprendre de la gentillesse, la générosité ultra-spontanée et complètement indépendante de leurs moyens, la reconnaissance et l'affection que nous recevons.

un de nos nouveaux lieux de prédication

ceux qui ont des magasins continuent de prêcher comme ils peuvent ;-)
ici, le guichet de la quincaillerie d'Elena, notre propriétaire.

Je n'ai pas pu prendre la photo mais un frère a mis un présentoir à l'entrée de son garage mécanique. Les initiatives font plaisir à voir.

Pour finir cet article, je vous laisse admirer la création qui nous entoure. A défaut de passer beaucoup de temps dehors, nous nous concentrons sur ce que nous voyons de la terrasse !


volcan Imbabura, tôt le matin


volcan Cotacachi





C'est tout pour cette semaine ! Gros bisous à tous et à bientôt.

samedi 17 octobre 2020

SUR LES HAUTEURS D'OTAVALO, EQUATEUR


Bonjour tout le monde, 

Dimanche dernier, nous sommes allés faire une balade autour de chez nous. 

Nous avons cette vue quotidienne de chez nous. Et nous ne connaissons pas cette petite colline au fond. Nous avons donc décidé d'aller l'explorer à pied. 

c'est cette colline recouverte d'eucalyptus


Nous chaussons donc nos chaussures de marche, au placard depuis plusieurs mois, confinement oblige... 

J'ai bien vidé les miennes avant de les enfiler au cas où un petit habitant indésirable y ait élu domicile. Genre scarabée (de taille très variable... ), scorpion ou autre animal non bienvenu. 

Bon, à part de la terre durcie souvenir de notre échappée aux lacs de Mojanda en janvier (voir ici et ), rien.

Vous nous suivez ?





on ne résiste jamais bien longtemps au bruit de l'eau...



Et il fallait bien que ça arrive : à un moment, ça commence à grimper sévère... 

Cela faisait très longtemps qu'on n'avait pas arpenté nos environs par monts et par vaux comme nous le faisions plusieurs fois par semaine avant le confinement. Eh ben, on a bien senti passer la grimpette ! 

Dur dur ! Entre la perte de l'habitude, l'altitude et la chaleur (on s'était habillé trop chaudement et on a crevé de chaud)(on saura la prochaine fois), on en a un peu bavé, disons-le.

Mais nous sommes arrivés au bout.


vue sur Otavalo et tout au fond, le volcan Fuyu Fuyu 
-certains l'écrivent Fuya Fuya- à 4263 mètres


une pause s'avère nécessaire avant de poursuivre


ça y est : nous sommes au milieu des eucalyptus. 
Et ça sent tellement bon !


et après une montée raide, nous arrivons ici. 
Oui, un champ cultivé malgré son accès plutôt sportif...

un peu de vent sur les hauteurs et vue sur Otavalo 

La vidéo donne une idée de ce qu'on a monté à pied ; nous habitons quelque part dans Otavalo et nous avons tout fait à pied.

vue sur le volcan Imbabura, à 4609 mètres d'altitude


les eucalyptus côtoient ces agaves impressionnants




ces bébés eucalyptus sont tout roses pour l'instant











sur cette photo, à peu près au milieu et tout au fond, on distingue vaguement une ligne montante dans la montagne. C'est là que nous habitions avant de déménager à Otavalo. 


je vous la remets avec l'indication plus précise



on sort de la forêt pour amorcer la redescente

Et c'est incroyable, à écrire cet article, j'ai l'odeur des eucalyptus qui me reviennent. Comme si j'y étais encore !

on passe de la forêt à un paysage plus lisse et sans arbre et où le vent souffle très fort


sur le chemin du retour



Comme vous pouvez l'imaginer au vu de cette dernière photo, nous sommes rentrés bien poussiéreux (comme au bon vieux temps où on sortait dans le territoire ;-), fourbus mais contents !

La difficulté de la grimpette nous a surpris. Enfin, plus exactement, on ne s'était pas rendu compte qu'on avait autant perdu l'habitude. Merci le Covid. 

Donc, nous avons décidé de nous remettre en condition et avons prévu quelques autres balades au cours des semaines à venir. Quelques articles à venir donc ;-)

Parce que, quand même, un de nos objectifs est d'escalader le volcan Imababura. Alors si on veut y prendre plaisir, on a intérêt à se remettre en condition physique ! 

Sur ce, nous vous embrassons tous bien affectueusement !