SUR LA ROUTE...

Bonjour !

Un rapide article du dimanche pour vous dire qu'on pense bien à vous tous ; les vacances, les repas en famille, les apéros en terrasse, les bains de mer et de soleil (j'arrête sinon on va déprimer ;-)

A suivre quelques photos prises "sur la route", comme le titre l'indique. Soyez indulgents sur la qualité des photos, prises d'un bus en marche ;-)

Ce sont donc les paysages vus et traversés au cours des dernières semaines.

Enfant (attendant sans doute le bus) au milieu de nulle part...

Retour à un semblant de civilisation

Le Cotopaxi, vu de Saquisili

Le Cotopaxi, que nous longeons un bon moment. 

Majestueux et Impressionnant. Vraiment.

Gros bisous à tous et à bientôt !

SAQUISILI, VUES DU QUOTIDIEN

COUCOU A TOUS !

Il nous reste encore à vous montrer quelques images de notre séjour à Saquisili (ici).

Ci-dessous donc quelques photos de la vie au jour le jour.

LE VILLAGE
(5 - 6 000 habitants, mais on peut pas trop appeler ça une ville... faut pas abuser)

Premier contact avec la ville (le village ?), nous venons de descendre du bus et attendons les copains.

Arrivée chez eux (leur appart est au 1er étage et est vraiment 

sympa - ne vous fiez pas au décor environnant ;-)

Nous faisons connaissance avec les gallinettes (qui nous réveilleront chaque matin à 6 heures.... mais ça, on ne le sait pas encore)(ça doit rappeler des souvenirs à Rachel & Ludo)

Vue du village (oui, bienvenue en Equateur)de leur appartement.


Plus sympa, déjà, non ? Ils ont une vue magnifique, par temps découvert, sur les volcans, le Cotopaxi et las Ilinizas.


Par exemple, ici le Cotopaxi en soirée :

 C'est vraiment la vue de chez eux... 

 Vue de leur cuisine : dès qu'on sort des grandes villes, les habitations sont plutôt pauvres en Equateur, comme vous le constatez...

Toujours de la fenêtre : scène quotidienne : le lavage du linge à la main.


On a oublié de vous dire... mais durant la presque semaine que nous avons passée à Saquisili, PAS D'EAU AU ROBINET chez Yann et Véro. Sans rire... (pas au robinet, ça veut aussi dire "pas à la douche" et "pas à la chasse d'eau", hein, on est bien d'accord).

Bon, on a survécu. Sales mais vivants ;-)

Les "indispensables", "basiquess", "évidences" (tu les appelles comme tu veux) ne sont pas les mêmes partout... ça fait réfléchir, non ?

UNE TOUCHANTE HOSPITALITE

Nous sommes arrivés le dimanche en fin de matinée, sommes allés à la réunion l'après-midi (Ludo faisait le discours) et le soir, nous étions déjà invités chez un jeune couple. 

Nous avons eu très peur car les chaises étaient bien alignées le long des murs.. ce qui veut dire "danse"... Argh... mais on n'aime pas ça, nous ! 

Et quelques minutes plus tard, Rodrigo "l'animateur" a proposé un karaoké... J'ai cru défaillir... je préfère encore danser !!!!!!!

Ludo lui avait plutôt opté pour le chant... 

Bref, on ne nous a pas demandé notre avis et la soirée s'est gentiment passée. Les frères et soeurs étaient vraiment tous très gentils, accueillants, simples et ils nous ont bien mis à l'aise. Et, un truc super sympa sur les Equatoriens : ils NE SONT PAS MOQUEURS (contrairement à certaines autres nationalités, plus "sarcastiques" dirons-nous... suivez mon regard).

Yann avec Abdias (Abdias ne rentre à l'école qu'en septembre mais il a TOUT LE TEMPS son sac à dos sur le dos - je crois qu'il est frustré)

Donc, on a fait des jeux de mimes (va mimer le règne de 1000 ans,toi, non mais n'importe quoi), on a bien rigolé, mangé des empanadas, bu des aguas aromaticas (des tisanes hyper sucrées hyper délicieuses)(genre thé à la menthe marocain) et..... DANSE.

Bah oui. Tout arrive.

Note à Anna et Julien : faudra vous y mettre les gars ;-) NOUS, on l'a fait.

EN PREDICATION

Nous sommes bien entendu sortis en prédication et avons fait connaissance avec un territoire bien différent du nôtre.

A suivre quelques images prises en passant.

Yolanda et Belén en chemin vers une maison

Deux autres paires se dirigent vers les maisons suivantes.

Yann et Ludo à une porte

Ah, obstacle à contourner sur le "trottoir"

Le dindon de la farce (facile....)

On aurait aussi pu croiser des lamas, mais on n'a pas eu de chance, nous a-t-on dit.

Et le double présentoir espagnol - quichua. Et sur le banc, Yann a passé 2 h à discuter avec le monsieur. Au grand dam de Véro (c'est vieux comme expression, non ?) !

Voilà ! C'était histoire de vous donner un petit aperçu de notre séjour et vous faire découvrir un autre univers que celui de Quito.

Pour la petite histoire, à notre retour à Quito, après une semaine sans eau donc, nous n'avions pas d'électricité.... 

Et quelques jours plus tard, pas d'eau non plus pendant 1 journée et demi... LOL (et une sorte de gastro en prime tous les 2 mais ça on vous raconte pas)

Quand l'eau revient, je te promets, quelle bénédiction ! Et comme dit Véro "ouais, en France, t'as UNE étude, c'est une bénédiction. Ici, la bénédiction, c'est l'eau courante".

C'est pas faux. Comme quoi, tout est relatif.

Mais venez nous voir, hein !

JOUR DE MARCHE A SAQUISILI

BONJOUR !

Saquisili, où habitent donc Yann et Véro (eux), est célèbre pour son marché du jeudi matin. 

Voici quelques images.

J'aime beaucoup cette photo. Vous apercevez les femmes indigènes (quichua) en tenue typique. A Saquisili, quasiment toutes les femmes s'habillent encore ainsi. Une flopée de chapeaux sur toutes les têtes dans toutes les rues !

Autre scène de rue typique, le travail des enfants. 

Ici une petite fille de 8-10 ans vendant des gâteaux de maïs. Et super promotion : 50 cts un gâteau, 1$ les 2 (habituel en Equateur ;-)

Anecdote d'ailleurs sur ce marché : Véro et Yann devaient acheter des petits cadeaux pour rentrer en France cet été et ils cherchaient notamment des petits bracelets. 

Sur un stand, le dialogue suivant : 

- à combien ce bracelet ? je demande (oui, je suis une copine sympa, j'aide à la dépense)

- 1$, répond la joyeuse vendeuse

- et si on en achète 20 ?

- 20$, dit-elle en haussant les épaules et en souriant...

Oui, merci, je sais compter ;-)

Bon finalement, ils ont réussi à baisser un peu le prix, avoir de plus jolis bracelets que ceux prévus au départ, pour le même prix et même un (ou 2 ?) gratuit :-)

Autre scène habituelle (y compris dans certains quartiers de Quito) : les chèvres dans la rue. 

Soit pour les vendre "en l'état" (plus probable ici je crois) soit pour vendre du lait tout "frais" (ou plutôt tout "chaud" car à peine sorti de la mamelle de la biquette - sauf si ce sont des mâles ? on n'a pas regardé !)

Et ci-dessous l'artisanat, qui vous rappellera certainement le marché d'Otavalo (ici et là).

 

Nous avions besoin d'une couverture et celles de cette petite vendeuse (cachée, désolée !) nous plaisaient bien. 

Après de loooongues négociations... nous avons finalement opté pour celle-ci en tissu non teinté (contrairement à celle ci-dessus) : 

Elle est réversible : blanc cassé dominant de ce côté, et à l'inverse, gris-noir dominant de l'autre côté.

Bien chaude, légère et jolie !

Grosses bises bien affectueuses à tous !

LAGUNA DE QUILOTOA

Bonjour à tous, 

Nous avons passé quelques jours à Saquisili (en jaune), à 96 km de Quito (mais 3 h en bus). 

Aujourd'hui, nous vous emmenons à la laguna de Quilotoa (point rouge sur la carte). En bus !

Le Quilotoa est un volcan culminant à 3 914 m, situé à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Latacunga, capitale de la province de Cotopaxi. Le lac s'est donc constitué dans le cratère du volcan.

Ce lac n'est pas sans rappeler celui de Cuycocha (ici et là)

Nous étions avec Yann (ici) et 2 soeurs de sa congrégation, Belén et sa cousine Priscille, originaires de Quito mais installées depuis 6 mois à Saquisili. 

Priscille, Belén, moi et Ludo.

 Il faisait froid (nous sommes quand même à quasiment 4 000 m d'altitude !) et il y avait du vent.

 Le chemin pour descendre jusqu'au niveau du lac, 

à 3 500 m d'altitude

Ci-dessous, la descente qui nous attend 
(et la remontée aussi, du coup !)

 Les chevaux, c'est pour ceux qui ne se sentent pas de remonter à pied (faut dire que ce n'est pas facile) 

 Végétation inconnue et sauvage

 Fleur de "chocho", une sorte de fève TRES prisée en Equateur

En haut, la petite tache rouge, c'est moi !

Dernier sourire avant la remontée ;-)

On marche encore un peu (à plat cette fois !) pour aller attendre le bus au bout de ce chemin

Repos bien mérité ! 500 mètres de dénivelé et en altitude ; je vous rappelle qu'on passe de 3 500 m à presque 4 000 m... ça essoufle ! 

Ludo et moi sommes montés en 1 heure environ, paraît que c'est pas mal (les plus rapides remontent en une quarantaine de minutes) alors on était content ;-)

Je dois quand même avouer que j'ai eu du mal, surtout au début... Respiration difficile !

Ce fut une très belle découverte et cet endroit est vraiment magnifique. On recommande chaudement !

A suivre : la vie à Saquisili et quelques autres jolis paysages !