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jeudi 16 mai 2019

BREVES DU TERRITOIRE QUICHUA #2

Bonjour tout le monde, 

Quelques nouvelles de notre défi 2019 : apprendre le Quichua (je ne pensais pas écrire ça un jour).

A suivre : des photos des territoires, de nos compagnons de jeu... euh de travail plutôt, des rencontres édifiantes, etc.



Le texte de l'année. Oui, ça nous a effrayés au début mais ça va, maintenant on comprend bien. C'est qu'on a quand même fait des progrès, en fait. Je m'en rends compte en relisant le texte et en écrivant ces mots :-)

La route pour aller aux réunions en Quichua 
au plus près de chez nous. 


Encore un peu du territoire autour d'Urcuqui












Et encore un peu avec nos voisins et amis


Il faisait très très chaud, beaucoup de poussière, 
si bien que les autorités arrosaient les "rues"


En quichua



Ibarra, dans la rue

Nous faisons un petit détour à la boutique Lada pour acheter des pièces. A force, on a créé des liens avec la gérante, Marianita. Ci-dessous, nous l'invitons au mémorial et lui montrons la vidéo.

Un texte biblique en guise de déco, comme très souvent dans les magasins (t'imagines ça chez Renault ou chez Camaïeu ???...)




Changement de décor, territoire d'Ilumán, entre Ibarra et Otavalo. Le territoire de cette assemblée est frontalier avec notre futur territoire de San Pablo del Lago. 

Très joli cadre autour du lac.

Trop la classe les indigènes en tenue 
("indigène" n'est pas péjoratif)



Force est de constater que ce nouveau territoire n'est pas des plus désagréables...


Avec Edward et Jackie, des Américains arrivés en Equateur en 1997 et en Quichua depuis 15 ans. Exemple encourageant.




Avec Larissa (brésilienne) et Marta

 Ludo a un petit cours particulier avec Edward pendant que Ricardo s'entraîne à la lecture (il est en train d'apprendre)
des nouvelles connaissances d'Iluman

L'antenne de traduction d'Otavalo : photo ratée mais jolie maison, joli cadre... 




Avec Luzmila, indigène mais qui ne parlait pas Quichua alors, comme nous, elle a assisté aux cours il y a quelques années pour servir en Quichua.

Avec Carlos, pionnier depuis plus de 20 ans

On habite actuellement sur la montagne, 
au fond, sur le chemin qui serpente vers le haut 
(oui ça doit être pour ça qu'on est assez tranquille chez nous)



Nos compagnons de classe

Je sais ce que vous pensez : vous croyez qu'on joue tout le temps. C'est faux, on a aussi des récrés.




Adrian, Andrés, Ludo, Franklin, Mario et "Serjao" (il est Brésilien)


Et avec nos intructeurs, Johnatan à gauche et Danilo à droite (et leurs femmes ;-)









Notre dernier cours de Quichua a lieu ce samedi. Nous avons tous un "proyecto" de 2 à 4 minutes à réaliser pour ce dernier cours, individuel et en Quichua si on veut (LOL). Liberté absolue sur le thème du projet. 

Ludo et moi avons donc réfléchi chacun de notre côté à notre projet et l'avons bien entamé. Sans en parler. Et cette semaine, Ludo m'a un peu raconté ce qu'il avait fait.... J'ai fait exactement la même chose. Pure coïncidence. A croire qu'on est connecté ;-)

Pour éviter d'avoir à tout refaire, nous avons décidé de ne plus en parler ensemble jusqu'à samedi. Les instructeurs auraient pu aussi bien nous laisser travailler ensemble, au final, ils auront deux fois le même projet :-)

Samedi, après notre dernier cours, nous prenons la route de l'Amazonie, pour une semaine intense de prédication. 

A notre retour, nous entamerons les cartons, le grand tri, le grand ménage et samedi 1er juin, nous quitterons notre jolie montagne pour   retourner vivre en ville. Affaire à suivre.

A bientôt !


mercredi 8 mai 2019

PARC DU COTOPAXI


Hello !


Chose promise, chose due, voici le compte-rendu en images de notre balade au Cotopaxi.

Minute culturelle "géographie" : le Cotopaxi est un volcan actif haut de 5 897 mètres. C'est le deuxième* volcan actif le plus haut du monde. Et pour rappel, c'est ce volcan qui faisait des siennes en Equateur l'été 2015, juste quand nous préparions nos valises pour venir vivre ici. A cette époque, l'aéroport de Latacunga avait même été fermé. 

* certaines sources indiquent que le Cotopaxi est le plus haut volcan actif du monde mais le panneau à l'entrée du parc dit "le deuxième", alors je dis "le deuxième". Mais je n'ai pas trouvé quel volcan est officiellement le "volcan le plus haut le plus actif du monde"...

Quand nous vivions à Quito, nous voyions régulièrement la fumée et des cendres s'échapper du sommet mais il semble s'être calmé depuis.









Le volcan est assez impressionnant lorsqu'il sort des nuages. Et le parc du Cotopaxi est vraiment beau aussi ; c'est ce qu'on appelle le "páramo" ou "hauts plateaux des Andes".



Après une montée en zig-zag, sous le grésil et un vent très fort, nous arrivons au refuge (bâtiment au toit rouge ci-dessus), à 4 864 mètres. Plus haut que le Mont Blanc, rien que ça.



On voit le refuge, avec son toit rouge, sur la photo ci-dessus (prise en redescendant)


Au refuge, nous trouvons plein de drapeaux de tous les pays et le petit clin d'oeil d'un Breton qui est passé par là ;-)



Nous ne dérogeons pas à la règle et marquons aussi notre passage !
(comme l'a fait Francis avant nous - clin d'oeil à notre Francis familial, qui se reconnaîtra)

Nos vêtements sont trempés, nos nez sont rouges (surtout celui de Ludo, d'ailleurs !) et nous nous réchauffons avec une tasse de chocolat
Je prends la photo du volcan en photo, de ce que nous ne verrons pas 


Notre petite voiture est là, au loin 
(c'est la plus petite et la plus foncée, c'est facile)


Après avoir essayé de sécher nos vêtements et repris quelques forces (pastèque, barres de céréales, boissons chaude et froide), nous décidons de monter un peu plus haut sur le volcan. 

Pour 2 raisons.

1) on a envie de dépasser les 5000 mètres d'altitude (même si, au refuge, nous avons déjà battu notre ancien record qui était de 4 400 mètres sur un autre volcan, l'Antisana, voir ici)

2) on a envie de toucher la neige et pour ça, il faut monter plus haut.











Tellement de vent que j'ai du mal à monter (non je ne fais pas pipi)(risque de stalactite)



Nous voilà donc arrivés à la neige, à 5 100 mètres d'altitude. On attend un peu que le temps se dégage et on décide de redescendre.












Le contraste entre le sol rouge du volcan et le vert du "páramo" est magnifique.




Un dernier regard au volcan







La végétation encore si présente à cette altitude nous surprend à chaque fois...






Pas vu de lama sauvage, ni de condor mais des chevaux et des vaches (c'est moins exotique, c'est sûr).


On a quand même vu un lama "domestiqué"



Voilà pour cette jolie balade, que nous voulions faire depuis très longtemps. Elle en valait la peine :-)

A bientôt !