Bonjour tout le monde,
Avant toute chose, ceci est le 200ème article du blog ! Vous en avez eu de la lecture depuis septembre 2015 !
J'aurais bien aimé écrire un article un peu spécial pour fêter l'événement mais je n'ai pas eu le temps de le préparer.
Mais tout n'est pas perdu puisque cet article est le premier d'une "autre nouvelle vie" pour nous ici en Equateur : le plongeon à pieds joints (et sans savoir nager ;-) dans la culture indigène, avec l'apprentissage du Quichua de l'Imbabura.
Voici donc quelques nouvelles de ce nouveau défi.
C'est une langue qui nous semble assez difficile et son apprentissage nous prend littéralement "la tête" : on y pense tout le temps, on entend des mots Quichua qui s'entrechoquent dans notre cerveau, des sons qui nous harcèlent presque, etc. Je me demande même si on n'en rêve pas la nuit...
Cela nous prend beaucoup d'énergie mentale et physique, du temps aussi, mais on reste optimiste et on se concentre sur nos petits progrès.
Samedi dernier, nous sommes allés voir sur le terrain ce que ça donnait. Les gens nous ont compris, étaient contents qu'on leur dise quelques mots dans leur langue. Et quand on était à court de mots, on a continué en espagnol. Heureusement qu'il y a cette solution de repli pour poursuivre la conversation ;-)
Pendant notre petit tour au marché d'Otavalo (où nous allons plutôt pour vous acheter des cadeaux, d'habitude !), j'ai pu prendre quelques photos. Vous me suivez ?
Après cette nouvelle expérience, nous avons eu notre cours de langue. Beaucoup d'entre vous se demandaient à quoi servaient les balles de tennis et les ballons gonflables de notre liste de "fournitures scolaires".
A priori à ça :
A mémoriser nos conjugaisons. L'objectif est d'avoir les deux mains occupées tout en réfléchissant aux conjugaisons : si les deux hémisphères du cerveau sont sollicités, on retient mieux et plus durablement.
Nous nous sommes donc prêtés au jeu. Et nous avons filmé parce que je sais que vous avez envie de voir ça en "live" :-)
Mon verbe était "Yanuna", qui veut dire "cuisiner".
Au tour de Ludo, il n'est plus très sûr du verbe qu'on lui a donné mais c'était peut-être "Nina" qui veut dire "dire". C'était un verbe court en tout cas.
Nous avons aussi assisté à notre première réunion en Quichua mercredi soir, à Ibarra.
Ludo a répondu 2 fois, moi je me suis dégonflée alors que j'avais aussi préparé 2 commentaires (en fait, j'avais 2 commentaires de 3 mots chacun > mon maximum à la date d'aujourd'hui)(on ne se moque pas).
J'ai eu une petite joie durant la réunion : j'ai compris une question subsidiaire et j'aurais pu répondre (par un seul mot mais j'aurais pu répondre quand même). Sauf que, forcément, on a toujours le doute d'avoir bien compris.... Mais oui, à la réponse de Rosario, à côté de moi, j'ai compris que j'avais compris la question > joie et fierté.
Après 2 heures de réunion => gros mal de crâne et des sons qui tourneboulent dans le cerveau et les oreilles. Moi, par exemple, j'ai l'impression d'avoir entendu 50 fois "shinpapash"... alors que je ne suis même pas sûre que le mot existe :-)
Ah oui, et même "Amen" ne se dit pas "Amen". On n'a pas compris le ou les mot(s) mais ça avait au moins 4 syllabes. Pourquoi faire simple, je vous demande ?
Après la réunion, Hector (seul ancien de l'assemblée Quichua d'Ibarra) et sa femme Jhomayra, et une amie à eux, Margarita, nous ont invités à aller prendre un café pas loin de la salle. Histoire de faire plus ample connaissance. Et aussi, bien entendu, de nous convaincre de les rejoindre. Hector a fait sa promotion en bonne et due forme, c'était amusant.
Nous avons vraiment passé un moment agréable avec eux. Et les empanadas étaient bonnes.
Vendredi matin, avec Hector toujours, dans les rues d'Ibarra, où nous parlons avec les vendeurs de rue, beaucoup sont indigènes.
Avec Dolorès (et ses avocats, et ses pommes-cannelles)
Nous vous tiendrons au courant de nos progrès et de nos aventures dans cette nouvelle langue, nouvelle culture, nouveaux territoires, avec de nouveaux amis et nous partagerons nos défis, nos joies et nos maladresses (pour l'instant, notre niveau est bien trop faible pour en commettre mais on espère que ça viendra vite ;-)
Par exemple, en Quichua d'Imbabura, "heureux" se dit "cushi" et "cochon" se dit "cuchi". Une légère différence de prononciation mais vous voyez bien où est le problème, je pense.
Nous vous embrassons tous très affectueusement et à bientôt par ici !
Ohhh les amis, nous sommes très fiers de vous. Vous faites des beaux efforts pour le service à Jéhovah. Continuez ! Vous allez y arriver...bravo 👏 👏
RépondreSupprimerJéhovah continuera à vous aider et vous bénir. Gros bisous 😘
Et Wooww déjà 200 articles ! 😮
RépondreSupprimertu es trop mignonne :-) et vous nous manquez, alors apúrense ;-)
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