ludisa en ecuador: EN ROUTE POUR L'AMAZONIE

Ali punlla !

Bonjour, en quichua de Tena, en Amazonie.

(On ne vous a pas dit mais on a commencé à apprendre un peu le quichua de l'Imbabura, où nous habitons)(mais en Amazonie, c'est un autre quichua)(non c'est pas facile).

Nous revenons de notre périple (c'est bien le mot, tu verras) en Amazonie. Les mots nous manquent pour partager ce que nous avons vécu. C'est un voyage exceptionnel et nous n'avons qu'une envie : y retourner.

Il y a beaucoup de choses à vous raconter, beaucoup de photos à trier. Alors, pour commencer, comme on sait que vous aimez voyager, on commence par le début : notre descente jusqu'à Coca, nom officiel = Puerto Francisco de Orellana.

Soit à peu près 400 kilomètres de chez nous.

Nous devons partir pour un périple en bateau de 6 jours de prédication sur le fleuve Napo, affluent de l'Amazone (rien que ça) mais il faut voyager léger.

Après réflexion, je choisis mes tenues par thème : tout doit aller avec tout et tout doit être le moins chaud possible mais couvrant quand même (y a des bestioles en Amazonie) et pas trop salissant.

je crois que j'ai fait mon choix.

Dans la voiture, nous chargeons nos sacs de voyage ainsi que notre tente, nos matelas de gym sur lesquels nous dormirons (on va investir dans du gonflable > on dormira mieux !), 1 drap, 2 taies d'oreiller et 2 coussins qui nous serviront d'oreillers.

Et nous espérons que notre petite voiture tout terrain nous amènera à destination.

Coca est à 250 mètres d'altitude, nous à 2 700 mètres. Mais avant de commencer à descendre vers l'Amazonie, la route nous amène d'abord à 4 000 mètres d'altitude.

Nous traversons donc le "páramo", c'est-à-dire les hauts plateaux des Andes, avant d'entamer la descente. Et à cette altitude, on peut croiser des ours.

D'où des panneaux de signalisation, que nous ne connaissions pas, tous les 5 kilomètres.

Traduction = Attention, traversée d'ours.

Malheureusement, nous n'en avons pas vu. Mais on repassera !

La route est plutôt belle.

Pour le moment.

Les routes sont toujours les mêmes... Pas en très bon état et parsemées d'éboulements en tout genre...

Notez la rambarde de "sécurité" qui ne sécurise plus rien

Nous arrivons enfin en Amazonie et nous découvrons une terre très très rouge, un beau ciel bleu et du vert, encore du vert.

Après environ 8 heures de route, nous arrivons à Coca le dimanche soir et rejoignons le groupe pour la réunion préparatoire au voyage sur le Napo.

Les caisses sont à remplir avec les aliments prévus pour les différents menus de la semaine (c'est que c'est organisé en fait ;-)

Les menus sont prévus pour toute la semaine, les courses sont faites.

Et nous cuisinerons chacun tour à tour :

Ludo et moi sommes donc en charge du repas de midi le mardi (spaghettis - sauté de légumes et boeuf) ainsi que du repas du soir du samedi (riz - légumes - poulet).

Et moi en plus le petit-déjeûner du dimanche avec Dora et Jessica.

Le tout pour 17 personnes !

La vaisselle se fait aussi à tour de rôle et tout est déjà prévu !

Ah ! les petites pâtes de poulet qui sortent de la caisse !

On a donc le plein de nourriture pour la semaine.

Et on fait aussi le plein de publications... Voilà notre "petit" tas pour la semaine :

Comme je le disais plus haut, nous sommes arrivés à 17 h à Coca et nous étions hébergés chez un couple la nuit de dimanche à lundi : John Jacob et Jully et leur petit garçon Ian (ne vous fiez pas aux apparences des prénoms, ils sont 100 % équatoriens, de Guyaquil). Ils nous ont accueillis avec beaucoup d'amour et c'est une famille extrêmement généreuse. La preuve, le dimanche soir, ils nous ont invités au resto (et pas un petit boui-boui ;-).

Nous avons choisi des spaghettis aux crevettes, c'était exquis et on a apprécié notre dernier repas sans riz avant le marathon "je-mange-5-féculents-par-repas" de la semaine qui nous attendait)(non je n'exagère pas).

John et Jully sont au fond, à gauche de la photo, en face de nous.

Leur hospitalité a aussi beaucoup contribué à la réussite de notre voyage.

Les autres sont les garçons qui ont fait le voyage avec nous ; on vous les présentera plus en détail dans les articles à suivre.

Visez la copieuse assiette. Plus du pain grillé à l'ail. Plus une mousse de fruit de la passion offert uniquement aux trois filles par le restaurant.

Comme vous vous en doutez, je n'ai pas pu tout manger. A regret parce que tout était délicieux : les pâtes, le pain grillé et le dessert.

Et en avant-première, quelques images du lundi matin, au moment de charger le bateau :

Ci-dessous, quelques-uns des fûts d'essence qui alimenteront le moteur pour la semaine. Le bateau consomme 6 galons (presque 23 litres) toutes les 45 minutes...