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lundi 15 mai 2017

NOUVELLE VIE A URCUQUI


Hola tout le monde !

Comme on sait que vous êtes curieux, aujourd'hui on vous parle un peu de notre nouvelle future routine.

Alors, pour commencer, les horaires ici sont très différents de ceux qu'on connaissait/pratiquait à Quito. 

Tous les rendez-vous de prédication en semaine (du mercredi au samedi) sont à 8 heures le matin... Oui, vous avez bien lu, 8 heures. C'est tôt mais ça semble bien fonctionner ici. Et il y a aussi deux rendez-vous en "soirée" : à 16 h 30 le jeudi et le vendredi.

Nous avons nos réunions le mercredi à 18 heures et le dimanche à 9 h. En arrivant, nous avons été agréablement surpris par les horaires de la réunion en semaine, ça nous change vraiment de Quito !  

C'est vrai qu'ici on a tendance à se lever et se coucher plus tôt, c'est un autre rythme.

Et autre changement majeur : nous allons à pied à la salle, trajet estimé à.... 3 minutes. Et ça non plus, on ne s'en lasse pas et on apprécie le contraste avec Quito. Bon, bizarrement, on a du mal à arriver en avance mais ça viendra, le temps de retrouver des repères, certainement.

Nous faisons aussi connaissance avec plaisir petit à petit avec les frères et soeurs. Dimanche dernier, la congrégation avait organisé une petite fête de bienvenue à notre intention, ce qui nous a touchés.

On vous a déjà dit ici et là que nous ne nous lassions pas de nos nouveaux paysages quotidiens alors on continue et on espère que vous nous suivrez volontiers aujourd'hui encore :-)


 
Première sortie de prédication ici

 Autre journée de prédication et autre climat ; petite marche dans les nuages :


 

Ludo et Jorge, un petit (oui, tous les frères sont un peu petits par rapport à Ludo !!!) frère âgé très zélé (pionnier depuis 7 ans je crois) et qui marche, qui marche, qui marche...






 On vous raconte cette petite virée ?

J'avais une étude, Carla, à Azaya, village à quelques kilomètres d'Urcuquí et j'avais aussi discuté avec Don Alfonso, dans une maison un peu plus loin que celle de Carla. 


Nous faisons donc l'étude avec Carla et après, je décide d'emmener Ludo chez Don Alfonso pour continuer la conversation. 

Juste que la première fois, nous étions en voiture et que je n'ai pas trop fait attention aux distances... Nous commençons donc à remonter le chemin.... à chaque virage, je crois qu'on y est mais non... 

Après 1 heure de marche sur le chemin pavé de grosses pierres, nous arrivons chez Don Alfonso. 

Et bien entendu, 1 heure aussi pour rejoindre la route principale... Nous devons aller faire une autre étude dans un village un peu plus loin. Carla nous avait dit 10 - 15 minutes pour rejoindre Chiriacu, l'autre village. 

Bon, en vrai, on a mis bien plus de temps. On a fait l'étude à Daniela, une jeune de 12 ou 13 ans. Ludo a commencé l'étude avec le papa aussi. La première fois que j'étais allée chez Daniela, elle nous avait généreusement offert des humitas (spécialité à base de maïs).

Cette fois, les parents nous ont donné des "chirimoyas" (pomme-cannelle en français) du jardin :
La chair est blanche, très rafraîchissante, assez savoureuse et sucrée. 
Sur la photo ci-dessous, c'est Urcuquí que vous voyez, entre les deux collines.




Autre ambiance, juste à la sortie d'Urcuquí, que nous venons de découvrir. Nous avons repéré le jardin botanique mais nous n'avons pas eu le temps de le visiter mais c'est au programme.









































Ici, il fait bien plus chaud qu'à Quito, les jours de soleil, il fait 30° voire un peu plus, ce qui est vraiment très agréable. 

Sauf qu'il y a beaucoup de bestioles, moucherons, mouches, et d'autres trucs qui piquent. Les soeurs prêchent toujours en collants épais et/ou en bottes pour se protéger des piqûres et du soleil (rappel, on est quand même à 2 300 mètres d'altitude et à l'Equateur).

La première fois, j'ai prêché jambes et bras nus et les soeurs m'ont mise en garde. Bon, je n'ai pas été piquée.

J'ai quand même décidé de mettre mes collants la fois d'après (ne négligeons pas les conseils des expertes sur place !) ; j'ai donc crevé de chaud et j'ai voulu enlever les collants. "Fais pas ça malheureuse !!!" m'ont dit les soeurs (ou un truc du genre ;-)

Je les ai écoutées et heureusement ! Quelques mètres plus loin, nous avons été littéralement couvertes de "moscos" (je n'ai pas vraiment identifié la bestiole, entre moucheron et moustique, je dirais) et ces saletés m'ont piquée A TRAVERS les collants opaques !!!!!

Grrrrrr....

Donc, depuis, je mets scrupuleusement mes collants épais sous ma jupe d'été (grand méchant look, oui, je conçois ;-(

Et je me badigeonne d'huile essentielle d'eucaliptus citronné en guise de répulsif (nous allons faire le STOCK de citronnelle en France !).

Et toujours dans la série "bestioles", nous avons eu la visite de Géraldine, une grosse araignée qui se promenait dans la cuisine. Après description, Cécilia, une soeur, nous a dit "ah oui, une tarentule, y en a par ici".

Ah, ben, enchantés alors. Ludo l'a balancée dans la cour mais on s'est dit que, si elle revenait, on l'adopterait, vu sa taille, je préfère qu'on soit amies. D'où son nom de baptème.


























Sur ces quelques nouvelles, nous vous embrassons très fort et vous disons à bientôt !

vendredi 12 mai 2017

PETIT TOUR AUTOUR D'URCUQUI

Coucou à tous, 

Commençons par les choses VRAIMENT importantes : ça y est, Internet est arrivé jusqu'à nous !!!!!!!!!!!!!

Ce fut long et compliqué alors que ça aurait pu être simple... En fait, nous avons contacté une entreprise, CNT, qui couvre Urcuquí. Ils ont mis une semaine à venir chez nous pour nous dire que, finalement, ce n'était pas possible. 

La raison ?

Le gros tube à lignes internet qui passe devant chez nous est prévu pour 10 lignes internet (je ne garantis en aucune façon l'exactitude des termes) et il y a déjà 10 lignes. 

"ni une de plus ni une de moins", nous a même dit le technicien...  Ah je rigole, pas une de plus, je veux bien, mais une de moins, ça me semble techniquement possible, non ??? 

Bref... Et une entreprise digne de ce nom n'anticipe pas l'expansion ? Surtout avec Internet, c'est quand même un domaine en développement ici. On ne pourrait pas prévoir ?? .... ah non, pardon, "prévoir" c'est un gros mot ici. L'anticipation N'EXISTE PAS, tout simplement...

Donc, après cette déception et cette complication (car je rappelle que nous travaillons tous les deux par Internet - on vous raconte pas le nombre de conférences qu'on a déplacées, reportées, annulées...), on retourne à Ibarra et on contacte un autre fournisseur. Cette fois, il s'agit d'Internet par satellite, tout le monde nous dit que c'est plus cher mais comme on n'a pas le choix...

On y va. Non seulement c'est moins cher au mois (c'est juste que les frais d'installation sont payants) et en plus, tu as ton antenne, donc quand tu déménages, tu prends ton antenne et basta. Et Saitel, notre nouveau fournisseur, couvre tout le nord du pays, même en région rurale. Donc, si on veut s'isoler dans la montagne, c'est possible ! Internet nous suit :-)

Voilà pour la petite histoire... rien de bien grave, seulement un peu long et compliqué (3 semaines quand même).

Maintenant, nous pourrons reprendre le blog plus régulièrement et vous donner des nouvelles. Donc vous savez que nous sommes arrivés et à peu près installés à Urcuquí (voir ici)

Aujourd'hui, quelques images de notre nouvel environnement. Toutes les photos ont été prises en prédication. Différents territoires mais tous aussi splendides les uns que les autres. 

On ne s'en lasse pas ! Jugez-en par vous-mêmes !






Les nouveaux chemins que découvrent nos pieds (on marche beaucoup, toujours)(c'est pas ici que Ludo va faire du gras, je vous dis)(je dis ça pour Marie-Thérèse, principalement ;-)

Hors des villages, les maisons sont assez éloignées les unes des autres, pas de bus, pas toujours un frère qui a une voiture donc on marche, on marche, on marche (mais on aime bien, en vrai, je crois).





Beaucoup de chiens mais pas que...




Nos nouveaux compagnons, ici avec Alan, 
à l'arrière d'une camionnettte.

ça fonctionne un peu comme un taxi, si le chauffeur passe et te voit marcher, tu peux lui demander de t'emmener, tu paies et voilà. Et il y a aussi des "camionetas" plus officielles, tu montes à l'arrière à .... à ce que tu peux, en fait.. Tant qu'il y a de la place, on bourre... et le nombre de personnes peut monter assez haut ;-)




Avec Rodolfo, sur un long chemin, et pas souvent de maison !




La chaussure tout-terrain est la bienvenue

Ma compagne du jour, Dominique 
(oui oui, elle est bien équatorienne)





Les copines du jour, donc : Ana Belén, Maite et Dominique

Nous sommes montées en haut de la montagne pour faire quelques maisons et maintenant nous redescendons !


Une de nos "portes" de la matinée




Nous arrivons chez Aaron et Jasmine, un couple de Canadiens venus servir à Urcuquí il y a un an. Ils sont en train de se faire construire leur maison dans la montagne (ça donne des idées ;-)

Comme c'était notre territoire du jour, on a fait une petite pause café chez eux.





Cela vous donne une belle idée de notre nouvel environnement. Zéro regret d'avoir quitté Quito et zéro envie d'y remettre le pied !

Mais outre les images, vous vous demandez sans doute comment réagissent les gens en prédication.... En trois semaines, nous avons commencé plusieurs études tous les 2 : Ludo 5 à ce jour - dont un jeune papa qui a eu les larmes aux yeux en voyant la vidéo "pourquoi étudier la bible - et moi, 4. 

Et je crois que ce n'est que le début! Les gens sont en général très réceptifs, écoutent attentivement et sont curieux d'avoir la réponse biblique à leurs questions. On se régale et on a enfin l'impression de prêcher dans l'Equateur, tel qu'on se l'était un peu imaginé avant de venir :-)

Tout ça mis ensemble fait que nous sommes très très contents d'être ici et apprécions vraiment le privilège de pouvoir servir à l'étranger le temps qu'on pourra. 

Venez nous voir !