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samedi 15 octobre 2016

MISCELLANEES #2

Bonjour à tous, 

Nous nous sommes faits discrets ces derniers temps... excusez-nous pour cette absence !

Voici, en vrac, quelques nouvelles.



LES COPAINS

Nous avons passé notre dimanche après-midi chez Jessie et Juan Pablo, qui habitent à une vingtaine de minutes à pied de chez nous. 

Quelques photos : 

Junior et Junel à la wii
Un peu d'activité physique après le repas :-)

Juan-Pablo dans le fauteuil

Avec Gigie
(la fille de Dieunise avec qui j'étudie et nièce de Junel)

Avec Ludo (et sa barbe temporaire)

Les filles à la vaisselle (photo prise par Gigie)
Avec Jessie



JOLIE PLACE, QUITO






Et jolies terrasses



NOS FAIT-MAISON

Il y a des choses qui nous manquent quand même un peu ici alors plutôt que de se plaindre, on cherche des solutions (bon, oui, on se plaint quand même, c'est vrai).

Les citrons confits, par exemple. Je n'en ai pas vu ici pour l'instant.

Je les fais donc moi-même depuis quelques mois maintenant et franchement, ça change le tagine ! Et ce n'est pas compliqué ni très long à faire. Il faut juste ensuite patienter que le citron confise au frigo pendant quelques semaines.


Et aussi nos tomates séchées. Ici, le kilo de tomates séchées coûte... roulement de tambour.... 38 dollars le kilo. Oui, vous avez bien lu.

Donc, on n'achète pas. 

Et les miennes sont pas mal du tout. Et ça fait plaisir dans une salade !!



CLIN D'OEIL

Spéciale dédicace aux parents de Ludo ; Marie-Thérèse et Jean-Claude. 

Récemment, ils nous ont fait un joli cadeau en nous disant "faites-vous plaisir". 

Alors, voilà, rien que pour vous, Marie-Thérèse et Jean-Claude, la preuve des petits plaisirs que nous nous sommes offets (on a encore quelques autres idées, on vous dira).



C'est peut-être un détail pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup (on a les références culturelles qu'on a, hein, désolée !)

Un grand merci bien affectueux à tous les deux, en tout cas.



LE TRAVAIL

Comme certains le savent déjà, un énorme congrès international est organisé à Quito en ce moment. (Enfin, "organisé" reste un grand mot...)(je dis ça, je dis rien).

Il s'agit de Habitat III, sommet sur l'accès au logement et le développement urbain durable. La première édition a eu lieu au Canada en 1976, la deuxième en Turquie en 1996 et à Quito cette année.

Et nous avons été appelés pour faire de l'interprétariat en simultané lors de ce congrès. 

D'une part, nous sommes très contents parce qu'on voulait rentrer dans le "réseau" de la traduction ici en Equateur. Cela prend bien entendu un peu de temp et cette participation devrait  donc booster nos efforts :-)

D'autre part, un peu "stressés" aussi parce que c'est vraiment nouveau pour nous, on ne l'a jamais fait "officiellement" et jamais de traduction simultanée non plus. 

Nous avons tous les 2 déjà fait de la traduction dite consécutive. Ce qui veut dire que l'orateur fait une phrase ou 2, s'arrête et nous, on traduit. Pas trop difficile, surtout à la salle = pas de pression.

Mais le simultané, c'est autre chose : l'orateur parle sans s'arrêter et il faut écouter et traduire en même temps qu'il parle.  Aaaaaaaagh.....

Bon, les interprètes expérimentés disent que le simultané est plus facile. Alors, on essaie de les croire... ils savent de quoi ils parlent alors que nous...

Bref, on va se lancer et on verra. Au moins, on aura essayé.

Ludo a une interprétation en cabine dimanche de 17h30 à 18h30, de l'espagnol vers le français. Genre ça :


Moi, on m'a appelée tardivement, en "urgence" (ici, ça veut juste dire que c'était pas organisé en fait) pour mardi. 2 h le matin et 1h30 ou 2 h mardi soir (je n'ai même pas encore les horaires exacts... c'est dire...). Et je vais interpréter de l'espagnol à l'anglais. Le défi est quand même qu'aucune des langues ne soit ma langue maternelle. Mais j'ai dit oui quand même. On verra. On est fou ou on ne l'est pas. 

Et on vous racontera.

Hier, nous sommes donc allés récupérer nos accréditations pour le congrès. 

2 heures et demie d'attente en plein soleil : 

C'est là qu'on a compris que c'était organisé à l'arrache. Une équatorienne qui faisait la queue devant nous nous a dit "Bienvenue en Equateur". 

Oui, merci, on avait déjà une vague idée de "l'organisation" ici mais là, un gros truc comme ça et aussi mal géré (et ce n'est que le début...),c'est... comment dire... étonnant (inquiétant ?).

(du coup, on relativise : ce qu'on trouvait très mal organisé dans la congrégation...  ben, en fait, c'est vachement carré !)(c'est bien, ça remet dans le contexte).

Donc, je disais 2 h 30 de queue pour ..... 2 minutes au bureau pour récupérer ça : 


(Stoes c'est l'agence de traduction qui a contacté Ludo)


Et ça : 



(je suis indépendante, semble-t-il...)

Donc, même travail mais .... badge différent. Et même pas du même pays !!!!  

Cherche pas à comprendre.


On essaie donc de s'entraîner un peu à la maison, pour se préparer et se rassurer. 


Mais on essaie de se rappeler qu'ici, les critères de "professionnalisme", de "compétences" et "d'efficacité" sont un peu différents de ce à quoi nous sommes habitués en France (aheum, euphémisme)(Rappelez-vous nos meubles).

Donc, on s'efforce de ne pas trop se mettre la pression et de se dire qu'avec le sérieux bien français, ça devrait aller.

Et si on est nul, ben, ils nous rappelleront pas et c'est tout.

Affaire (aventure ?) à suivre...

Grosses bises à tous !


mercredi 28 septembre 2016

RETOUR AU NATUREL #2

Hello à tous !


Vous vous rappelez mon article "Bio" ? Si ça vous dit, vous pouvez le retrouver ici.

Alors dans la même veine, aujourd'hui déodorant et dentifrice faits maison !


Dans un souci de limiter les produits chimiques au quotidien , j'ai cherché comment faire son déo soi-même. Avec tout ce qu'on dit sur l'aluminium, les parabens et autres cochonneries, je me suis dit que c'était peut-être une bonne idée. 

Et puis, ici, le déo coûte assez cher. Plus cher qu'en France, ce qui, proportionnellement au niveau de vie = très cher :-((( 

De plus, il n'y a pas beaucoup de choix et, bien entendu, aucun produit à tendance "saine".

Vous voulez la recette de mon déo "je-sens-bon-des-dessous-de-bras-mais-j'aurai-pas-de-cancer" ?

Allez, je vous donne tout ça !

Les ingrédients :

De l'huile de coco
(c'est l'ingrédient le plus cher)


 Du bicarbonate de soude


De l'huile essentielle de Palmarosa (photo floue, désolée)


Et de la maïzena


La fabrication :

Vous roulez le tout sous les aisselles (comme pour les "doubitchous" quoi) et c'est tout.

Naaaaan, je rigoooole.....


La VRAIE recette : 

- Mélanger 5 cuillerées à soupe d'huile de coco (si elle est solide, la faire chauffer au bain-marie pour la liquéfier - elle se solidifie à nouveau en refroidissant) avec 10 gouttes d'huile essentielle de palmarosa (antibactérien, antitranspirant, antimycosique, antiviral, bref, tout ce qu'on veut d'un déo ;-).

- Ajouter 2 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude et 3 cuillerées à soupe de fécule de maïs (pour son action antifongique empêchant la prolifération des mauvaises odeurs et son pouvoir absorbant)(et ça ne sent pas la tortilla).

Voilà. Rien de bien compliqué. 

Je n'ai pas calculé le prix du déodorant parce que je ne me souviens pas des prix des différents ingrédients mais bon, ça ne va pas chercher très loin !

Nous le conservons au frigo afin qu'il reste solide (l'huile de coco se liquéfie à partir de 25° je crois).


Voici donc le résultat de mon laboratoire maison : 

On trouve que c'est efficace ; en aucun cas moins efficace que ceux du commerce, et je dirais même PLUS efficace. 

Et SUPER économique. Je ne me souviens pas exactement quand j'ai fait ce galet mais probablement en juillet ou début août. Nous en sommes peut-être à la moitié (?) et nous l'utilisons tous les deux.


Dans la foulée, j'ai aussi voulu tenter le dentifrice maison. (Naaan, je m'ennuie pas dans ma vie, pourquoi ??!)

Alors, quasiment les mêmes ingrédients : 

- huile de coco,
- bicarbonate de soude,
- huile essentielle.

J'ai choisi l'huile essentielle de citron parce que j'aime bien l'odeur et que c'est blanchisseur (comme le bicarbonate, d'ailleurs - et l'huile de coco, paraît-il, blanchit aussi, je viens de l'apprendre). 

Après essai, pour retrouver l'effet plus rafraîchissant du dentifrice "classique", j'ai ajouté de l'huile essentielle de menthe poivrée (j'aurais dû en mettre davantage - prochaine fois !)

Voilà ce que ça donne : 

A ne pas confondre avec le déo, donc, nous sommes bien d'accord.


Le bilan de mon "atelier" ?

Bon, nous sommes bien convaincus par le déo. 

Peut-être un peu moins par le dentifrice. 

En fait, le dentifrice ne mousse PAS DU TOUT donc il faut s'habituer à la sensation "je bave" (essaie, tu comprendras...)et on ne peut absolument pas parler en même temps (je sais, on ne doit pas parler la bouche pleine. Mais bon, vous savez bien comment c'est en vrai : le brossage des dents est une activité qu'on partage en famille).

Et on ne retrouve pas le même effet super rafraîchissant du dentifrice classique (qui "arrache" même parfois, à mon goût, souvent ça pique trop - mais j'ai les dents et les gencives très sensibles). 

Donc, on a l'impression d'avoir les dents moins propres et l'haleine moins fraîche (mmmmm... glamour, quand tu nous tiens) mais je pense que ce n'est qu'une impression. Il paraît d'ailleurs que c'est le brossage qui nettoie vraiment et rafraîchit l'haleine - le dentifrice ne servirait à rien.

Nous l'utilisons donc le soir ou quand nous restons à la maison. Et comme je m'étais trompée en faisant les courses ; j'ai acheté deux fois de suite 3 tubes de Colgate, on a du stock à écouler et on continue généralement au Colgate le matin (mais il piiiiique !!!!)

Et hier, j'ai découvert que l'aloe vera (ici, y en a partout) est quasiment une plante miracle. On l'utilisait déjà pour la peau mais le gel pur peut aussi faire office d'après-shampooing. Entre autres. J'ai essayé aujourd'hui (bon ouais je m'ennuie) et on dirait que c'est vrai. Cheveux brillants, tout doux et bien démêlés. 

Mais je crois que l'aloé vera mérite un billet à lui tout seul ! Une autre fois peut-être ? Quand nous aurons exploré la bête. Euh... la plante, je veux dire ;-))

Sur ces bonnes paroles de fée du logis (de la salle de bains), je vous laisse. 

A bientôt ! 

samedi 24 septembre 2016

LES FRUITS #1 : LA "BADEA"

Bonjour !


Comme vous le savez, cela fait un an que nous sommes en Equateur (ici). 

Nous avons essayé de vous faire visiter un peu le pays mais il nous reste BEAUCOUP à voir, ce qui signifie donc encore quelques articles sous le coude. Tant mieux !

Et j'ai récemment commencé une nouvelle série "Les Parcs de Quito". Vous retrouverez le premier billet ici.

En ce début de nouvelle année ici, Ludo et moi avons décidé d'aller à la découverte des fruits et légumes que nous ne connaissons pas ou pas bien. Un nouveau chaque semaine (et ouais, on est des fous, téméraires, même pas peur, et tout et tout ;-)

Est-ce que ça vous dit de nous accompagner dans notre exploration maraîchère ?

Donc nouvelle série intitulée "Découverte - les fruits" ! 

Aujourd'hui, la "badea".

En français, elle s'appellerait la grenadille géante ou la barbadine. C'est un fruit de la même famille que les fruits de la passion.

La "badea" est le (très gros !) fruit de la liane tropicale du même nom. Cette plante peut atteindre les 45 mètres de haut !

Elle est originaire d'ici (Amérique du Sud).


La fleur de la "badea". Et elle rappelle bien celle du fruit de la passion !



Le fruit entier
(derrière, les figurants : gingembre, ananas et citron)


Oui, ça ressemble un peu à une énorme patate, on est d'accord.





La chair

Et ne vous attardez pas trop à réfléchir à quoi vous fait penser le milieu : c'est meilleur à boire qu'à regarder (et bien plus joli en vrai d'ailleurs).

On peut en faire des jus, des sirops ou des confitures. Nous avons choisi la version simple : le jus. 

On a ajouté de la "panela", c'est du sucre complet archi répandu ici. (Pour ceux qui ont déjà mangé chez nous, vous savez qu'on est "adepte" de la "panela" depuis longtemps déjà, bien avant de venir vivre ici). Ce sucre a un petit goût bien caractéristique, légèrement caramélisé et on devient vite accro !

La "panela" est aussi appelée "rapadura". Un seul ingrédient : c'est tout simplement le jus de la canne à sucre cuit à haute température. Cela forme une sorte de mélasse qui durcit et qui se vend ici un peu partout sous forme de pain :


Nous l'achetons plutôt en poudre, en vrac, au supermarché du coin (chez Santa Maria, tu parles d'un nom de supermarché !)

Vous ne rêvez pas, le prix au kilo est bien 1.21... et en dollars, en plus ! En France, je l'achetais à 5 €/kg (mais c'est trop bon !!!!)

Et meilleur pour la santé en plus, mais ça, c'est mon faux côté bio qui ressort parfois (rappelez-vous cet article - d'ailleurs, y a du nouveau, faudra que je vous raconte) 

Mais, vous vous demandez certainement "et le goût alors, de ce jus de badea ?"

Bon, ben, soyons honnêtes... c'est assez fade, pas mauvais du tout, bien rafraîchissant et agréable à boire mais ce n'est pas très fort en goût. Il faudra réessayer : peut-être que nous n'avons pas bien choisi notre fruit. On vous dira !

Dites-nous si cette nouvelle série de billets vous plaît (vous pouvez utiliser les commentaires en bas de page ;-) !

Nous vous embrassons bien fort et à bientôt !