PENINSULE DE COJIMÍES, MANABÍ, EQUATEUR (encore...)

 Bonjour tout le monde, 

Nous revoilà par ici et nous espérons que vous allez tous bien. 

Nous sommes allés passer dix jours sur la côte Pacifique, à Cojimíes (pour changer). 

J'ai déjà publié quelques articles sur cet endroit que nous aimons bien et j'espère que cela ne vous dérange pas trop d'y retourner. Dans tous les cas, ça vous fera voyager tranquillement sans quitter votre canapé ;-)

Pour rappel, nous habitons à Otavalo, souligné en rouge à droite de la carte et nous sommes allés à gauche. Pas de route directe ; il faut remonter jusqu'à Quito puis redescendre par Nanegalito, San Miguel de los Bancos, Puerto Quito, La Concordia et Pedernales. On part d'une altitude de 2550 chez nous jusqu'à 3000 à Quito pour redescendre au niveau de la mer, en traversant la "rainforest" ou forêt de nuages (ou encore forêt tropicale en français). Tout un périple donc !

L'un des plaisirs de descendre de la montagne est de trouver des "pan de yuca" : petits pains de manioc fourrés au fromage, vendus tout chauds au bord de la route. 

pains de manioc

ne vous fiez pas au ciel gris : 

il fait déjà très chaud (et humide) (et il y a des moustiques et autres "bichos" qui piquent)

notre "aire d'autoroute" : grignotage et pause pipi 

on profite de la pause pour admirer la végétation luxuriante

je suis toujours fascinée par la taille des feuilles (et celles-ci ne sont pas les plus grosses de la plante mais je n'atteins pas les autres)

de temps en temps on traverse un village

Les gens au milieu de la route vendent de l'eau, de l'eau de coco, des chips, des pains de manioc ou des glaces et restent en plein milieu pour alpaguer le conducteur des deux côtés. 

Après plusieurs heures de route au milieu de nulle part, nous arrivons à Pedernales, autrement dit la VILLE. 

en effet, nous sommes bien en ville, 

quelqu'un a justement garé son véhicule dans la boutique

Il faut partager la route...

Enfin arrivés !

Nous vidons vite fait la voiture et nous nous dépêchons d'aller voir la mer avant la nuit puis nous allons manger dans une des paillotes de la plage.

 

notre vue

Cojimíes, c'est des cocotiers, des cocotiers et encore des cocotiers...

le chemin de la plage

tout au fond, au bord de l'eau, l'abri à hamac

notre "terrasse"

Qui dit cocotiers dit noix de coco...

Ce sont aussi des crevettes, gambas et autres délices à volonté :

une assiette de gambas à l'ail, patacones (écrasés de bananes plantain frits) et une petite salade > pour une personne

et une deuxième assiette (chacun) : 

pour le riz et les lentilles en sauce

(plus de place pour le dessert...)

dessert très prisé en Equateur : la gélatine

(offert par la voisine)

ça, c'est un petit-déjeuner 

- bolón de plantain (c'est la grosse boule) fourré aux crevettes (ça cale bien, crois-moi)

- une grosse omelette aux crevettes et aux oignons

- un café.

Faut vous dire que, ce jour-là, on n'a pas mangé le midi ?

la vie de village

les maisons

les rues (de sable)

la poissonnerie où nous achetons crevettes, gambas et langoustes

un marchand de fruits et légumes

un vendeur ambulant (vêtements, masques, serviettes de plage, etc.)

le livreur d'eau

le vendeur de poulets (encore vivants.. aheum..)

ambiance vacances

Même si nous n'étions pas en vacances, nous avons pu profiter du paysage, de l'air de bord de mer, de la liberté d'aller et venir dans un endroit quasiment désert. Au programme donc, entre le travail et la prédication : longues marches au bord de l'eau, lecture et baignades. 

la plage du "centre-ville" (ce n'est pas "la nôtre")

celle-ci, oui, c'est la nôtre

Couleurs des soirs

Je sais que certains d'entre vous attendent impatiemment les photos des couchers de soleil. 

Alors c'est parti pour le show !

(représentations sur plusieurs jours ;-)

Comme d'habitude, j'ai fait un tri drastique dans les photos (si si).

J'espère que la balade vous aura plu !

Nous vous embrassons bien affectueusement et à très bientôt.