Nous sommes en confinement total depuis presque 2 semaines, comme beaucoup d'entre vous.
Nous étions en semaine spéciale juste avant d'être enfermés chez nous. Tout a commencé normalement : le mardi > réunion normale. Mais dès le vendredi, il a fallu se réunir en mini groupes.
On vous raconte tout ça en images.
Ma petite fiche de sujet
et ma "prestation" ;-)
bonne lecture de Misael, 10 ans (sans son chapeau, cette fois)
La Tía Rosa, une étudiante qui progresse bien, avait son deuxième sujet. Elle est déjà très à l'aise :-)
David et Luis
La réunion des pionniers du mercredi soir :
notre "mini" groupe... En fait, nous aurions dû être deux fois moins mais un des mini groupes s'est trompé et nous a rejoints ;-) D'où le nombre un peu élevé par rapport à l'idée de départ.
Diana et Javier, de face à côté de moi sur la photo, étaient invités chez la famille Farinango. Finalement, Norma et Luis ont décidé d'inviter tout le groupe à manger !
Ceux que nous avons mangés sont élevés par Norma et Luis. Pour la petite histoire, Norma a tué, vidé (etc. je vous passe les détails sordides...) les cochons d'Inde AVANT le rendez-vous de 8 h 30. Elle m'a ensuite accompagnée à une étude avant de rentrer chez elle vers 11 heures pour les mettre au four. Une autre vie, quoi ;-)
Le cochon d'Inde a un goût et une texture se situant entre le lapin et le poulet, s'il faut absolument essayer d'établir une comparaison. (Vous allez me demander, je sais, alors j'y réponds d'avance ;-)
Le dimanche, pour la dernière réunion de la semaine > par petits groupes dans des foyers. Tiens, ça rappelle la grande grève d'octobre !
Dans la montagne, le groupe chez Norma et Luis Farinango : tout à gauche, Balbina (la maman de Norma), puis 3 des enfants de Norma et Luis, qui salue de la main, Mullu en orange devant, puis une famille d'étudiants, puis Norma en jupe rouge - orange, Evelyn, une autre fille Farinango, Mama Rosa et son mari (dont personne ne semble connaître le prénom... on a demandé plusieurs fois et on nous répond "Taitacu Cabrera" > papa Cabrera - Cabrera étant le nom de famille)
Autre groupe, à Otavalo cette fois, chez Marta, la première à lunettes en partant de la gauche, David son mari prend le selfie. Avec Rosa et Ruben debout au fond et les autres sont la famille Cachimuel : Cipriano et Yolanda les parents, et les 3 garçons Aaron, Isaac et Misael.
le groupe chez Carina, qui prend la photo, en coloc avec Rocio au fond en gilet rose.
On passe à notre groupe à nous et notre salle du jour :
Installation logistique...
Chez Patricia en blanc debout, à Gonzalez, le village où nous avons notre salle de réunions.
Nous avons suivi tant bien que mal le discours de Javier par Skype. Plutôt mal dans mon cas, on n'entendait rien, ça grésillait. Et le Quichua n'a pas arrangé le peu qu'on aurait sans doute compris en temps normal... Bref... on a compris que ça reprenait certaines idées du discours du mardi, on s'est contenté de ça !
Après la réunion, tisane de verveine-citron (du jardin forcément) et petit pain chaud pour tout le monde ; hospitalité locale :-)
Après la réunion, nous sommes allés poser ce panneau sur notre salle du Royaume afin d'indiquer à d'éventuels visiteurs que les réunions n'ont plus lieu publiquement dans la salle mais dans des foyers privés. Jusqu'à nouvel ordre. Si quelqu'un est intéressé, qu'il s'adresse à un témoin de la localité ou qu'il se rende sur le site internet.
On a scotché la feuille, jeté un oeil à la salle, fermé la porte et on est rentré chez nous tout penauds. C'était vraiment très bizarre de "fermer" la salle. Sans savoir pour combien de temps.
Lors de ce dernier passage à la salle, on a récupéré quelques publications.
Le lundi, dernier jour avant le confinement total démarrant le mardi, nous avons fait le tour des amis (frères et soeurs et étudiants) qui n'ont pas Internet ou pas de téléphone afin de les prévenir qu'on ne se verrait pas pendant un petit moment. On leur a laissé des publications : les publications (TG et Cahier) pour avril et mai et quelques brochures et revues pour qu'ils puissent en offrir à leurs voisins ou famille, si besoin.
Nous sommes rentrés bien fatigués, va expliquer en Quichua que le frère un peu âgé doit absolument charger son téléphone pour qu'on puisse l'appeler en audio pour la réunion suivante qui sera en streaming... qu'il ne doit pas sortir de chez lui, etc... Mais cela nous a fait plaisir d'avoir pu voir une dernière fois certains de nos compagnons.
Nous avons aussi rendu visite à quelques étudiants qui n'ont pas le téléphone pour leur donner des "devoirs" durant le confinement. Nous avions enregistré plein de vidéos sur des clés USB pour les occuper en notre absence ;-) (ah oui, pas de téléphone mais une grande télé écran plat avec port USB, va comprendre !)
Et le mardi 17 a débuté notre confinement : aucune sortie autorisée sauf courses alimentaires ou médicales urgentes ou soins à une personne âgée, malade ou handicapée + couvre-feu de 14 heures à 5 heures du matin tous les jours et patrouille de police qui passe.
Pour l'instant, ça va bien : nous avons à manger, du soleil et une grande terrasse, une bonne connexion Internet, du travail (en croissance, d'ailleurs, semble-t-il..), on a trouvé des moyens de continuer à prêcher efficacement de la maison. Donc, à part qu'on est enfermé chez nous, on a gardé la même routine hebdomadaire.
On espère que c'est pareil pour vous tous, que ce confinement obligatoire ne vous tape pas trop sur le système ;-) Bon courage à tous et à bientôt !
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