LAS PEÑAS, COTE PACIFIQUE NORD

Bonjour tout le monde, 

Nous revenons de quelques jours de vacances sur la Côte Pacifique, exactement à Las Peñas, à un peu plus de 200 km de chez nous et un peu moins de 4 heures de route. 

On vous raconte tout ça ?

le voyage aller

Nous sommes donc partis de chez nous, Urcuquí, pour aller à Las Peñas, entouré en rouge. Nous avons suivi la route en jaune sur la carte.

Pour vous repérer, nous étions allés en mai à Apuela, dans l'Intag, à gauche d'Urcuquí sur la carte (articles ici et là).

On descend petit à petit de notre montagne

Pour rappel, nous habitons à plus de 2 700 mètres d'altitude et nous devons donc descendre au niveau de la mer, 2 700 mètres plus bas.

Et petit détail logistique, il y a une dernière station d'essence à Lita, à environ 90 km de chez nous, soit environ 130 km de Las Penas. Notre chère voiture a un petit réservoir et il a donc fallu penser à calculer la quantité de gallons nécessaires pour pouvoir faire l'aller-retour Lita - Las Peñas - Lita. Parce que pas de station à Las Peñas, bien entendu. Donc bien penser à faire le plein à Lita à l'aller. 

Par sécurité, on a aussi refait le plein au retour mais on aurait sans doute pu atteindre la station suivante, voire aller jusqu'à Ibarra. Mais limitons les risques dans ce pays ;-)

la végétation commence doucement à changer et se fait moins aride

Nous attaquons la jungle 

et en guise de bienvenue, une averse tropicale !

les champs de palmiers à huile de palme

(peut-être c'est pas écolo mais que les champs sont beaux !)

les boutiques de bord de route : jacquiers, papayes, cocos, pastèques, etc

Nous enjambons plusieurs bras de mer et rivières comme celle-ci pour arriver à destination

Et nous arrivons enfin sur la côte et les routes se transforment en chemins de sable.

Vitesse limitée à 60 km/h, comme le rappelle Ludo. 

Mais comment veux-tu rouler à 60 là-dessus ???? 30 c'est déjà bien !

Nous choisissons ce petit boui-boui de Las Peñas pour manger :

Ludo attend son repas

Boui-boui certes mais nous avons dégusté notre almuerzo : soupe de crevettes (en quantité) puis des crevettes panées (en quantité aussi). C'était vraiment délicieux.

On a dû manger une livre de crevettes chacun rien que pour ce premier repas !

Et y a pas à dire, manger les pieds dans le sable et les yeux dans l'eau, ça fait vacances !

notre hôtel

vue sur la mer, de notre chambre

(on l'a choisie pour ça ;-)

les arbustes du jardin de l'hôtel

vue sur la piscine, de la chambre aussi

Notre chambre : à l'étage, la partie gauche, avec notre petit balcon. Précisons que nous étions les seuls clients ou presque, c''était calme ! c'était bien !

des dattes sur l'arbre en veux-tu en voilà

On ne traîne pas : maillot, liseuse et hop, piscine !

portail de l'hôtel menant direct à la mer

coucher de soleil pour notre première soirée

Alors, on a fait "cherish" sur la plage, bien sûr ;-) Bon, y a sans doute que Marie qui va comprendre mais c'est pas grave !

En vrai, ça veut dire promenade romantique en amoureux au coucher du soleil. Référence à une très vieille chanson de je ne sais plus quel groupe disco des années 80 (avant ça ?). 

Mais "faire cherish sur la plage" c'est plus court et c'est resté dans notre langage, pas vrai, Marie ?

Et un troupeau de vaches qui sort de son pré et qui va on ne sait où, et qui n'avait pas de gardien... Elles rentrent au bercail, sûrement, d'elles-mêmes. Elles doivent savoir que c'est l'heure en regardant le soleil...

comme vous l'entendez, pas mal de vent le premier soir

(NON, CE N'EST PAS LE BRUIT DE NOTRE VOITURE !)

ça y est, c'est la fin, le soleil plonge dans la mer,

pour aller éclairer d'autres gens dans d'autres lieux

quelques compagnons

quelques geckos dans la chambre

et plein de jolis petits oiseaux bien chantants dans le jardin

On n'a pas réussi à tous les prendre en photos ; il y en avait des jaunes, des fauves, des rouges, etc.

On a aussi vu un dauphin échoué sur la plage, mort. Alors, par respect, on n'a pas pris de photos ;-)

quelques repas

Premier petit-déjeuner : "bolon" de fromage = boule de banane plantain incrustée de fromage

Le petit déjeuner qui te fait couler à la piscine, quoi. Et du café lyophilisé, rien d'autre malheureusement !

Deuxième matin, deuxième petit-déjeuner : 

omelette aux crevettes, plantains et... riz !!!

On aurait aussi pu prendre du poisson frit... mais on a fait soft. Et on ne savait pas que ce petit-déjeuner était servi avec du riz. Bah, on a mangé, va. Et c'était bon, cette omelette aux (nombreuses) crevettes.

Encore un matin (t'as la chanson dans la tête maintenant ??) : tigrillo pour moi = écrasé de plantains avec oignons rissolés et poivrons et omelette.

Très bon et très copieux aussi. Le mot est faible. Je n'ai pas pu tout finir.

Petit-déjeuner de Ludo : un bolon, encore, à la cacahuète cette fois (je devrais écrire "aux cacahuètes" parce qu'y en avait beaucoup, je pense) > rien de tel pour colmater une petite faim (hum). 

Très bon aussi mais très sec et un peu trop pout-pout... Disons qu'une crème anglais ou une petite salade sucrée ou salée aurait pu alléger le mastodonte.

Repas du soir : énormes gambas en sauce, un régal. 

Plat accompagné de son riz et ses "patacones" (plantains écrasés et frits)(c'est léger tout ça :-) et d'un jus de coco pour moi. 

Un petit vin blanc aurait aussi fait l'affaire mais bon....

et un autre splendide coucher de soleil

vues du village

des bébés cocos

retour de pêche ou comment acheter son poisson frais

dernier petit-déjeuner

encore un bolon, aux crevettes à l'intérieur + sa belle poêlée de crevettes en accompagnement > une tuerie.

Peut-être le meilleur plat équatorien qu'on ait mangé en plus de 3 ans. On réfléchit encore... mais oui, ça rentre largement dans le top 5. La sauce était exquise, le bolon pas sec du tout (tu m'étonnes, y avait au moins 200 g de crevettes à l'intérieur !)

Servi avec un café (petit-déjeuner oblige - LOL) pour 3 dollars. Nous, on a commandé un jus d'ananas en plus. Mais franchement, faut arriver à tout avaler !

on reprend la route

Fèves de cacao qui sèchent sur le bord de la route

(le petit goût d'asphalte surchauffé au soleil relève bien le cacao, sans doute)

on retraverse la jungle pour rejoindre notre montagne

on s'arrête acheter des bananes sur le bord de la route, des roses (à gauche) et des "normales", les jaunes à côté.

Sur la photo ci-dessous, vous voyez de belles cabosses de cacao sur le comptoir.

On a aussi réapprovisionné notre bar à cocktails sur la route du retour : cocos fraîches. Miam !

On se fera des petits cocktails maison : eau de coco + citron vert + menthe fraîche + eau gazeuse + un soupçon -ou deux- de rhum.

Et on grattera la "gelée" de coco, sur les bords, ce qui durcit avec le temps et qu'on mange en copeaux en France. Chez nous, ça n'atteint jamais cette phase-là ; c'est englouti avant. 

C'est divin. Et en plus, paraît que c'est du collagène à l'état pur ;-)  

Conclusion : nous avons fait le plein de chaleur, de mer, de vagues, de tranquillité, de piscine, de lecture, de crevettes et gambas. 

Vivement la prochaine fois, tiens.