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lundi 15 avril 2019

ESCAPADE A MINDO #1 : DETENTE ET REPOS

Bonjour à tous, 

Notre petit weekend à Mindo en images. Bonne promenade !

(et je suis désolée, par erreur, il y a la date sur certaines photos et je n'ai pas réussi à l'enlever)


Une crêperie avec un drapeau français (pas vu de drapeau breton...)


notre hôtel



les bruits de la jungle, comme on les aime

la grande terrasse de notre "chambre"



notre chambre vue du jardin de l'hôtel

notre suite vue de la terrasse du petit-déjeuner

  


la salle de bains, toute vitrée > immersion dans la végétation



la vue de notre lit

nos repas


petits-déjeuners, ci-dessus et ci-dessous


bière locale au cacao : un délice




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on a tout prévu : vin rouge et chocolat et dégustation sur la terrasse en écoutant les bruits de la jungle




















ceviche de poissons et fruits de mer et chips de plantain



gratin de gnocchis au restaurant italien de Mindo : à la sauce Aurore pour Ludo et aux 4 fromages pour moi => un REGAL !

la rivière au pied de l'hôtel







trempette dans la rivière (pas très chaude)




les voisins de l'hôtel






C'était notre joli hôtel et on y retournera volontiers. Ces quelques jours nous ont vraiment fait du bien. 

A suivre la jungle de Mindo, ses nuances de vert, ses orchidées et ses colibris. A bientôt !



jeudi 4 avril 2019

BREVES DU TERRITOIRE QUICHUA #1


Bonjour tout le monde, 

Avant toute chose, ceci est le 200ème article du blog ! Vous en avez eu de la lecture depuis septembre 2015 !

J'aurais bien aimé écrire un article un peu spécial pour fêter l'événement mais je n'ai pas eu le temps de le préparer. 

Mais tout n'est pas perdu puisque cet article est le premier d'une "autre nouvelle vie" pour nous ici en Equateur : le plongeon à pieds joints (et sans savoir nager ;-) dans la culture indigène, avec l'apprentissage du Quichua de l'Imbabura.

Voici donc quelques nouvelles de ce nouveau défi.

C'est une langue qui nous semble assez difficile et son apprentissage nous prend littéralement "la tête" : on y pense tout le temps, on entend des mots Quichua qui s'entrechoquent dans notre cerveau, des sons qui nous harcèlent presque, etc. Je me demande même si on n'en rêve pas la nuit...

Cela nous prend beaucoup d'énergie mentale et physique, du temps aussi, mais on reste optimiste et on se concentre sur nos petits progrès.

Samedi dernier, nous sommes allés voir sur le terrain ce que ça donnait. Les gens nous ont compris, étaient contents qu'on leur dise quelques mots dans leur langue. Et quand on était à court de mots, on a continué en espagnol. Heureusement qu'il y a cette solution de repli pour poursuivre la conversation ;-)

Pendant notre petit tour au marché d'Otavalo (où nous allons plutôt pour vous acheter des cadeaux, d'habitude !), j'ai pu prendre quelques photos. Vous me suivez ?





Après cette nouvelle expérience, nous avons eu notre cours de langue. Beaucoup d'entre vous se demandaient à quoi servaient les balles de tennis et les ballons gonflables de notre liste de "fournitures scolaires".

A priori à ça :





A mémoriser nos conjugaisons. L'objectif est d'avoir les deux mains occupées tout en réfléchissant aux conjugaisons : si les deux hémisphères du cerveau sont sollicités, on retient mieux et plus durablement.

Nous nous sommes donc prêtés au jeu. Et nous avons filmé parce que je sais que vous avez envie de voir ça en "live" :-)

Mon verbe était "Yanuna", qui veut dire "cuisiner".

Au tour de Ludo, il n'est plus très sûr du verbe qu'on lui a donné mais c'était peut-être "Nina" qui veut dire "dire". C'était un verbe court en tout cas.


Nous avons aussi assisté à notre première réunion en Quichua mercredi soir, à Ibarra. 

Ludo a répondu 2 fois, moi je me suis dégonflée alors que j'avais aussi préparé 2 commentaires (en fait, j'avais 2 commentaires de 3 mots chacun > mon maximum à la date d'aujourd'hui)(on ne se moque pas).

J'ai eu une petite joie durant la réunion : j'ai compris une question subsidiaire et j'aurais pu répondre (par un seul mot mais j'aurais pu répondre quand même). Sauf que, forcément, on a toujours le doute d'avoir bien compris.... Mais oui, à la réponse de Rosario, à côté de moi, j'ai compris que j'avais compris la question > joie et fierté.

Après 2 heures de réunion => gros mal de crâne et des sons qui tourneboulent dans le cerveau et les oreilles. Moi, par exemple, j'ai l'impression d'avoir entendu 50 fois "shinpapash"... alors que je ne suis même pas sûre que le mot existe :-)

Ah oui, et même "Amen" ne se dit pas "Amen". On n'a pas compris le ou les mot(s) mais ça avait au moins 4 syllabes. Pourquoi faire simple, je vous demande ?

Après la réunion, Hector (seul ancien de l'assemblée Quichua d'Ibarra) et sa femme Jhomayra, et une amie à eux, Margarita, nous ont invités à aller prendre un café pas loin de la salle. Histoire de faire plus ample connaissance. Et aussi, bien entendu, de nous convaincre de les rejoindre. Hector a fait sa promotion en bonne et due forme, c'était amusant. 

Nous avons vraiment passé un moment agréable avec eux. Et les empanadas étaient bonnes.


Vendredi matin, avec Hector toujours, dans les rues d'Ibarra, où nous parlons avec les vendeurs de rue, beaucoup sont indigènes.

Avec Dolorès (et ses avocats, et ses pommes-cannelles)

Nous vous tiendrons au courant de nos progrès et de nos aventures dans cette nouvelle langue, nouvelle culture, nouveaux territoires, avec de nouveaux amis et nous partagerons nos défis, nos joies et nos maladresses (pour l'instant, notre niveau est bien trop faible pour  en commettre mais on espère que ça viendra vite ;-)

Par exemple, en Quichua d'Imbabura, "heureux" se dit "cushi" et "cochon" se dit "cuchi". Une légère différence de prononciation mais vous voyez bien où est le problème, je pense.

Nous vous embrassons tous très affectueusement et à bientôt par ici !

mardi 26 mars 2019

MISCELLANEES # 15

Coucou à tous,

Nous espérons que vous allez bien et que vous savourez l'approche des beaux jours.

De notre côté, tout va bien même si nous sommes bien occupés avec l'apprentissage du quichua, ce qui explique notre absence sur le blog ces temps-ci. Pas facile de tout faire.

Pour ne pas vous abandonner plus longtemps, voici un récapitulatif en images de nos dernières semaines.



dans le territoire

à San Juan



 avec Don José-Luis


 Pucalpa, à presque 3000 mètres d'altitude







Des tomates d'arbre, aussi appelées tomatilles (ici, on les mange surtout en jus ou en sauce piquante, appelée "aji")


Par mégarde, j'ai effacé la bonne photo, 
celle où Ludo était en entier 


près de chez nous à Iruguincho





Traditionnel cochon grillé préparé le vendredi et mangé le samedi
(chacun se fait le sien devant sa porte)




début de la campagne samedi matin





 où que l'on soit, la vue est toujours magnifique

Nous avons même eu droit à un lama :-) Y en a qui ont des chiens, d'autres des lamas. On préfère les lamas, il va sans dire.



Comme il faisait très très chaud samedi et qu'on avait déjà pas mal marché, quand on a entendu le marchand de glaces ambulant, on n'a pas résisté. Et c'était rigolo, les enfants sortaient des maisons pour être sûrs de ne pas rater leur glace !




dimanche après-midi avec les amis
De gauche à droite, Dominique, Anita Belen, Gabriela, Anita, Aaron et Jasmine et Marianela. Il manque sur la photo nos autres voisins, Kurt et Cara,  que nous avions aussi invités et le frère de Kurt et sa femme qui sont là en vacances pour quelques jours.  

J'avais fait un tiramisu et un cheesecake et Jasmine a apporté cette  très jolie et appétissante "corbeille" de fruits. Trop trop bon !

Comme Aaron et Jasmine vont à l'assemblée internationale à Berlin en juin, je lui prête ma tenue traditionnelle Quichua d'Otavalo



Comme vous le constatez, tout un art ! 


On s'en est pas si mal sorti



balade du dimanche autour de la maison


les volcans Cayambe enneigé et Imbabura ci-dessus

et le Cotacachi ci-dessous






et notre maison blanche au fond, qui semble toute petite !
et on ne parle même pas de la taille de la voiture, minuscule...

Au fond, la maison à toit rouge, à droite sur la photo, c'est la maison de Kurt et Cara.


et notre panoramique quotidien
ici, à 6 heures du matin, au lever du soleil


























Après notre prochain cours de Quichua à Otavalo, nous prenons la route directement pour Mindo (forêt de nuages en descendant vers la côte pacifique), où nous allons passer 3 jours "off", histoire de se forcer à ne rien faire et se reposer. Ce sera certainement l'occasion de quelques photos à partager avec vous.


A bientôt !