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samedi 23 janvier 2021

COULEURS DE COJIMÍES, MANABÍ, EQUATEUR

Bonjour tout le monde, 

Nous revoilà par ici avec quelques jolies photos qui devraient vous faire voyager un peu sans quitter votre fauteuil:-)

Nous avons passé presque quatre semaines sur la côte Pacifique et nous nous sommes régalés, à tous les niveaux : climat, plage, paysages, chant des oiseaux, nourriture, etc. 

Vous retrouverez le premier article ici.

La suite en images aujourd'hui.

 

Encore un peu de gastronomie locale

Sept langoustes achetées directement au pêcheur sur la plage, 

le tout pour 10 dollars, pourquoi se priver ?


on a aussi cueilli quelques cocos pour rapporter à la maison


on s'est offert un plat appelé "terremoto" 

"Terremoto" veut dire "tremblement de terre" et a été créé en 2016, juste après le gros tremblement de terre dont l'épicentre était à Pedernales, à 30 km de Cojimies. C'est BEAUCOUP de riz et recouvert de palourdes, de poisson frais pané, de crevettes panées frites, d'autres rissolées à l'ail, une langouste, un crabe et j'en oublie sûrement. 

On s'est partagé au restaurant cette très copieuse assiette. Et nous n'avons pas pu tout finir. On a ramené le reste à la maison. Pour vous donner une idée, l'assiette que vous voyez sur la photo n'est pas une assiette mais un plat de service et l'assiette à côté était une GRANDE assiette. Plat servi avec un jus de fruit de la passion. 

Concernant le tremblement de terre, il y a eu de gros dégâts et de nombreux morts à Pedernales et autour. Mais quasiment rien à Cojimíes pourtant très proche. L'explication : le village de Cojimíes repose uniquement sur du sable et quand ça a tremblé, le sol a tremblé et bougé mais plutôt en oscillation et il n'y a quasiment eu aucun dégât. Les maison ont juste "dansé" sur le sable. 


la vue entre deux bouchées


Autre délice typique : le ceviche de crevettes, ci-dessous : 

crevettes marinées dans du jus de ciron, oignons roses émincés, tomates et BEAUCOUP de coriandre. Un délice aussi.


Un soir, on a eu envie d'une pizza...

Mais pas de pizzeria au village et pas de four chez nous. Ludo a fait une pâte à pizza et a tenté la cuisson à la poêle. Une petite sauce tomates faite maison, un peu de thon et du fromage (on fait avec ce qu'on a ;-) et on s'est régalés encore une fois !

on a découvert la mangue juste mixée : une vraie gourmandise !




la faune locale

une grosse maman grenouille et son bébé nous ont tenu compagnie, 
sur la photo, c'est le bébé, la maman était trop peureuse


des oiseaux de toutes les couleurs 
(on ne les a pas tous pris en photo)




Nous avons aussi croisé à plusieurs reprises de beaux iguanes bien vert fluo qui traversaient la route presque sous les roues de la voiture... Trop rapides pour qu'on puisse les prendre en photo mais j'en ai récupéré sur Internet pour vous donner une idée.


ça ressemblait bien à ça 
et une cinquantaine de centimètres selon les estimations de Ludo



On n'en a écrasé aucun heureusement.

notre fond sonore quotidien


On vous fait grâce des geckos, moustiques, fourmis et autres bêtes non identifiées qui nous ont tenu compagnie pendant ces quatre semaines.

les anecdotes

la voisine a enchaîné les lessives... et nous avions ce tableau en déco à peu près tous les deux jours (pas tout à fait le même linge à chaque fois).

En parlant de lessive, on a très régulièrement entendu les femmes en Equateur dire qu'elles n'aiment pas particulièrement la machine à laver et qu'elles aiment autant laver à la main (si, on l'a entendu plusieurs fois....) parce que "ça lave mieux" (> c'est vrai) et parce que ça va plus vite... 

Sur le deuxième argument, on a toujours eu des doutes. Mais on a compris pourquoi. 

Pour ça : 

parce qu'elles restent devant la machine pendant qu'elle tourne...

J'avais envie d'aller leur dire : "si tu profites pour faire autre chose pendant que ta machine lave, tu verras, c'est pratique en fait"

C'était le clin d'oeil du jour ;-)

Autre découverte : les Equatoriens aiment aller en voiture à la plage, SUR la plage... (on n'a pas compris non plus)(une autre culture)

Parfois, ils se contentent de se garer sur le sable et de s'installer là. Histoire de gâcher la vue aux voisins...

Mais souvent, ils s'amusent à ROULER sur la plage de long en large... entre le bruit du 4X4 ou de la moto, la musique à fond, l'odeur d'essence... 

Et du coup, quand tu quittes ta serviette pour aller te baigner, n'oublie surtout pas de regarder à droite et à gauche, on ne sait jamais.

Une autre culture, je te dis. 



c'est pourtant clairement interdit...


Franchement, on a eu des envies de délation assez furieuses...


le meilleur pour la fin

impossible de se lasser de ce ciel bleu






sable en filigrane



J'ai voulu filmer les vagues pour vous donner une idée de leur hauteur et de leur puissance ; je ne sais pas si la vidéo rend vraiment compte...


Comme vous le savez sans doute si vous avez suivi nos aventures sur WhatsApp ou Instagram, le moment clé de nos journées (en plus des baignades...) avait lieu à peu près entre 18 heures et 19 heures > pour le coucher de soleil sur la mer.

Plein les yeux chaque soir, jamais le même spectacle, j'ai fait un tri dans les photos (si si...) mais pas facile de choisir... 

Régalez-vous !

la vue de la maison et le moment où il fallait tout arrêter et courir vers la plage (oui, on a fait ça à peu près tous les soirs)
































































ET UNE DERNIERE POUR LA ROUTE...

(je parle de la photo bien entendu)


Avec ces belles images plein les yeux, nous avons rejoint nos montagnes et nos volcans...

vendredi 1 janvier 2021

AMBIANCES A COJIMÍES, PROVINCE DE MANABÍ, EQUATEUR

Hello tout le monde, 

Comme certains le savent déjà, nous sommes depuis quelques jours sur la côte Pacifique, à Cojimíes exactement. 

Barbara, une amie qui sert à Cojimies, est en France actuellement. Un jour où je me plaignais du bruit du garage en bas de chez nous à Otavalo (maintenant qu'on est H24 à la maison > plus difficile à supporter...), elle me dit "ben, allez chez moi ! c'est hyper calme, vous pourrez vous reposer, vous serez à la mer, ça vous fera du bien"...

Bon ben... on a refait les freins de la voiture et préparé nos bagages et voilà :-) 

Merci Barbara, tu as raison, cela nous fait un bien fou et un break apprécié. De quoi bien recharger les batteries pour quelques semaines.

C'est la quatrième fois en un peu plus de cinq ans que nous venons à Cojimíes. Si on choisissait une maison pour les vacances ici en Equateur, ce serait très probablement ici.

Vous retrouverez les articles précédents ici, ici, ici, ici, , encore et enfin ici et ici.

Petite carte pour visualiser :

Otavalo, 2 550 mètres d'altitude, à droite, d'où nous partons, direction la pointe de la langue de terre, à gauche de la carte, niveau de la mer. En montant à presque 3000 mètres à Quito avant de commencer à descendre vers la côte.

Peu d'options de trajet et nous décidons de passer par Nanegalito puis La Concordia avant d'arriver à Pedernales pour arriver enfin à Cojimies = 400 kilomètres et un peu moins de 8 heures de route. La route est bien plus belle que nous imaginions (c'est pas une double voie française non plus, hein, bien sûr,  mais pour ici, c'est une route sublime;-) et la descente de la Cordillère vers la côte se fait finalement assez bien. 

Comme à chaque fois, la végétation luxuriante et les paysages de la forêt tropicale nous fascinent.

La suite en images !


clichés de la côte Pacifique

les taxi-motos omnipresents sur la côte



il faut aussi partager la route avec les vaches...


et autres animaux



ça y est, nous sommes enfin sur la péninsule
 et sur la route reliant Pedernales à Cojimíes !!! 


Encore quelques kilomètres mais déjà les cocotiers nous mettent l'eau à la bouche :-)

J'ai essayé de prendre quelques photos de l'instant même si ce n'est pas toujours simple sans déranger les gens ni les mettre mal à l'aise. Voici quelques images qui vous feront très certainement voyager dans un monde... différent ;-)


le coiffeur - barbier (que pour hommes donc)(quoique)

une petite coupe, quelqu'un ?

le taximoto et le cocotier, emblèmes de la côte

des restaurants de plage aux noms très évocateurs...


photo ci-dessus prise BCE (> Before Covid Era = avant le Covid)
les restaurants sont vides aujourd'hui

on a trouvé une boulangerie


poissonneries locales



le camion de gaz, ici aussi



bienvenue à Cojimíes !


Un peu de gastronomie locale :




personne au restaurant ; on en profite donc un peu



6,70 dollars les deux petites langoustes...

avocats côtiers


Une noix de coco pour le cocktail ce soir ?




Notre cadre pour quelques semaines :

la vue du hamac


le "jardin" et la plage juste derrière





le "garage"

la petite maison où nous logeons : une chambre avec salle d'eau
et la cuisine à l'extérieur sous le préau

Comme vous vous en doutez, j'ai fait des tonnes de photos de la mer, des cocotiers, des couchers de soleil, du village de Cojimies... ce sera pour une autre fois !

jeudi 17 décembre 2020

LES FRUITS #4 : LA NOIX DE COCO

Hello à tous, 

J'avais commencé en septembre 2016 une série d'articles intitulée "LES FRUITS". 

Vous pourrez retrouver les trois premiers articles : 

- sur la "badea" (famille des fruits de la passion) ici 

- sur "l'ovito" ici

- et celui sur le "babaco"


Il y a quelques temps, j'ai posté sur mon statut de WhatsApp la photo ci-dessous : 



Suite à ces deux photos, j'ai reçu plusieurs messages me demandant ce qu'étaient ces différents fruits. Et notamment "le gros fruit vert" a intrigué plusieurs d'entre vous. 

Alors je me suis dit qu'un petit article à ce sujet intéresserait probablement certains lecteurs.

Je vous présente d'avance toutes mes excuses : vous n'aurez que du texte et des images. Pas de goût ni saveur ni odeur, ce qui reste le plus agréable ;-)

Ce gros fruit rond vert est donc une noix de coco fraîche. 






C'est vrai qu'en France, on connaît plutôt la coco sous cette forme ci-dessus (je vous explique la différence plus bas), sans doute la raison pour laquelle vous n'avez pas tous reconnu la noix de coco sur mon statut.

La voilà donc dans son "habitat naturel" : 

Noix de Coco sur l'arbre

Adam, un copain, nous décroche quelques cocos fraîches

belle grappe !

Comme vous l'avez peut-être donc compris, la coco verte est la coco fraîche. Elle est pleine d'eau de coco et d'un peu de chair sur les bords internes. Elle peut peser de 3 à 6 kilos. A l'achat, nous la soupesons bien et la secouons pour estimer la quantité d'eau à l'intérieur. 


outil principal : la machette

ça paraît simple mais faut prendre le coup ;-)



L'ouverture de la coco fonctionne aussi très bien avec une pince-outils de qualité : mon cadeau à Ludo pour nos 10 ans de mariage. 

Pour la petite histoire, il l'utilise à peu près TOUS LES JOURS pour une tâche ou une autre !!! C'est donc un super investissement qui remplace presque une caisse à outils.

(Et il a tenu à ce que je prenne la photo de la coco avec sa pince-outils bien visible ;-)


l'intérieur de la coco fraîche, une fois l'eau de coco récoltée. 

L'eau de coco est très nourrissante, bourrée d'oligo-éléments, de vitamines et de minéraux. C'est d'ailleurs une boisson recommandée aux sportifs après l'effort pour récupérer plus facilement.

Dans une coco fraîche, on peut récolter plus d'un litre d'eau. 

Si on gratte les bords, on obtient ça :

c'est délicieux, du collagène à l'état pur 
(c'est notre traitement beauté jeunesse à Elisa et moi ;-)
et ça se mange comme une vraie friandise 


on y va souvent directement à la petite cuillère :-)

Nous utilisons l'eau de coco comme boisson : en mocktail (= cocktail sans alcool) : eau de coco, chair de coco mixée, jus de citron vert et eau gazeuse. Sans doute notre boisson préférée ; un régal. 

Pour les jours de fête, on ajoute un peu de rhum et le mocktail se transforme en cocktail. Les deux sont sublimes, pas un meilleur que l'autre.

Nous payons en général 1 dollar ou 1,50 la coco. Quand nous sommes arrivés en Equateur, on n'en trouvait que sur la côte ou en Amazonie, où elle pousse. En altitude, elle ne pousse pas, sans doute parce qu'ile ne fait pas assez chaud. On revenait donc souvent de la côte avec quelques réserves.

Maintenant, nous en trouvons facilement aussi à Otavalo, pour notre plus grand plaisir.

Notre vendeuse indigène habituelle, Rosa, près de la maison, en a presque toujours quelques-unes et le samedi ou le dimanche, on va parfois en chercher une pour l'apéro du jour. (D'ailleurs ça me donne très envie, rien qu'à en parler !)

Minute culturelle : 

Les cocotiers donnent des fruits lorsqu'ils atteignent l'âge de 6 ans et atteignent leur production maximale au bout d'une quinzaine d'années. L'arbre peut donner des fruits pendant 70 ans. Un cocotier peut porter 50 à 500 noix de coco simultanément et il en donne en moyenne 150 à 200 par an. 

La maturation des noix est assez longue ; elle peut prendre jusqu'à un an. 

Les noix de coco mûres sont récoltées à même le sol, une fois tombées de l'arbre alors que les noix de coco vertes sont prélevées directement sur l'arbre.

Au fur et à mesure de la maturation de la noix de coco, elle change d'aspect. Sa taille diminue, l'eau de coco se condense au fil du temps pour former la pulpe du fruit. Se forme aussi ce qu'on appelle ici la "manzana" : la pomme, voir la photo ci-dessous :



La "manzana" est donc cette boule blanche formée au centre de la noix de coco. Elle se mange en effet comme une pomme et a une texture en bouche assez ressemblante. Mais avec un goût de coco ; on adore !

Quand la vendeuse Rosa n'a pas de noix de coco fraîches, on lui achète parfois une noix de coco mûre. L'usage en est un peu différent mais les deux sont délicieuses :-)
 
J'espère que ce petit voyage au pays des fruits exotiques vous aura plu  ! Et si vous mangez de la noix de coco (râpée, mûre, en lait, etc.) dans les jours qui viennent, vous penserez à nous ;-)

Bises affectueuses à tous !